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face au vent-avel a benn
4 septembre 2008

Rätikon. jour 8. le chant du signe... :)

Ce samedi matin là, après une nuit agréablement passée pliée en deux dans ma 106, j'ai tenté de me rendre présentable.
Après avoir fait ma toilette, de manière un peu plus soutenue que lors des 7 jours précédents, j'ai endossé une tenue de ville avant de redescendre sur Vaduz.
Je suis entrée dans les WC en survet, dégueu, j'en suis sortie sentant le savon, le shampoo, et en robe légère...
Une dame qui utilisait le lavabo a été surprise en me voyant ressortir des toilettes en robe à frous frous,  portant mes godasses de montagne à la main. Grand sourire de ma part! Elle a rigolé aussi, me jugeant "non agressive".

Car quand on descend à Vaduz, faut assurer, je vous le dis! Planquer la 106, histoire de ne pas faire "quart monde" en balade.
Nan, je rigole: en fait je m'en moque un peu! De ma bagnole, de mon portefeuille vide, de ces super friqués qui déambulent en ville.
Mais bon, ce matin c'était "opération cadeau", et cadeau spécial "15 ans de Minimoi".
Je savais où aller, et j'allais me ruiner. Car que voulez vous, je suis comme çà. Pas friquée, plus de taf, mais les enfants c'est sacré, et 15 ans çà se fête.
Je me suis approchée d'une bijouterie au moment où la dame déverrouillait la porte pour laisser entrer un couple. Grand sourire, je me suis imposée. Ici, tu n'entres pas comme tu le fais à la boulangerie.
Le couple a du s'en mettre pour une douzaine de milliers d'euros, voire deux. Madame essayait deux colliers magnifiques, de bon gout, simples mais des créations uniques. Jeunes, habillés avec classe, ils représentaient la population de Vaduz type.

Est venu mon tour, et j'ai montré du doigt ce que je voulais. Un bracelet à composer soi même, du genre "tu en rajoutes sans te rendre compte que tu vas en prendre pour un max".
Quand la bijoutière m'a annoncé le total, je suis restée digne et j'ai sorti ma carte bleue, restant optimiste: ce ne sont que des Francs suisses Laouen, keep cool, en euros çà fait un peu moins...

Après avoir acheté un cadeau pour P'tit Troud, un maillot de foot de l'équipe "nationale" (çà me fait marrer, un si petit pays!) et... une dizaine de tablettes de chocolat...

Note à mes lecteurs:
OUI JE SUIS ADDICT A MORT AU CHOCOLAT!
OUI JE L ASSUME
OUI JE LE REVENDIQUE
NON JE NE VEUX PAS GUERIR

Bref, j'ai acheté du chocolat.
Parenthèse: En Suisse il y a des "petites" marques de chocolat qui sont divines, mais ce n'est pas simple de faire le tri, j'ai parfois été déçu.
Le chocolat acheté devant passer une journée en plein soleil sur un parking et ensuite 1200km de bagnole au soleil aussi demain, j'ai évité de prendre du super top niveau, me rabattant sur le Lindt qui fait toujours plaisir aux gosses (et à moi!!!!!)
Car là bas (et en Allemagne parfois) on trouve des variétés de Lindt à mourir sur place, que je n'arrive pas à dénicher en France.
Tenez, le Lindor par exemple (pub gratos, si monsieur Lindt veut me payer en nature je prends). En France vous avez le bleu et le rouge (un est lait l'autre noir). Mais ici, vous trouvez du Lindor blanc (je sais c'est pas du choco mais c'est BON), du Lindor noir (choco extra noir fourré noir) et du Lindor noir fourré au noir orange...
C'est absolument mortel. Je n'apprécie pas particulièrement les chocos "fourrés" mais le Lindor c'est du bonheur fondant!
Et il y a aussi le "Double lait", que l'on trouve en France (choco lait fourré "un truc blanc à base de lait"). En Suisse, on trouve du choco très noir fourré au truc blanc à base de lait. C'est plus que mortel, totalement nouveau, introuvable ailleurs.

Bon, j'arrête la pub! Franchement, monsieur Lindt, va falloir penser à me payer!
Je ramène aussi du pur noir, car rien ne vaut la simplicité bien entendu. En droguée du choco, c'est ce que je préfère.

Note à ceux qui chercheraient à acheter du chocolat au Liechtenstein: on en trouve dans toutes les boutiques "à touristes", mais aussi dans une petite chaine de supermarchés qui se nomme "Denner satelit".
Là, les prix (de tout en général) sont corrects. Je fait de la pub ici, même si aucun de mes lecteurs ne va y aller demain, car j'ai été étonnée par leurs horaires. Alors qu'en France, tu restes parfois plantée devant ton supermarché à 8h30 du mat attendant 9h, et que tu te casses le nez à 20h devant des portes fermées (en Bretagne c'est le cas), ce supermarché là ouvre 7 jours /7, et ceci de ... 6h à 21h.
Comment?
Exploitation du personnel?
Mais qu'on m'y donne du taf, et je déménage illico N de D!

Je reviens à ma journée.
Après mes achats, je suis retournée à ma voiture, et je suis remontée à Malbun.
Là, j'ai fait un nouveau voyage aux WC, pour me changer "dans l'autre sens".
En souriant, j'ai remis mon pantalon "d'une couleur indéfinissable", lavé sommairement (que le bas des jambes) pendant 8 jours, et qui certainement ne retrouvera jamais sa couleur d'origine (il a une couleur bizarre maintenant!)
J'ai mis un débardeur propre, enfilé dans un sac mon polaire et un tee shirt de rechange, remis mes chaussures de montagne qui sentaient bon les pieds confinés dedans pendant des heures.
Sac à dos plus petit, 1l d'eau dedans, ma micro serviette, mon savon, mon peigne, mon slip de rechange, mes chaussettes de rechange, de quoi manger à midi (en route).
Quand je l'ai mis sur mon dos, j'ai cru rêver... Quel bonheur! Quelle légèreté!

Je partais pour ma dernière nuit, et ma dernière nuit il me fallait la passer comme la première, à Pfälzer Hütte, et à plus de 2000m.
Il commençait à bruiner. Qu'importe... J'aurais l'aprem pour sécher. Ce soir, je mangerai à  la table la plus copieuse du Rätikon, et demain...
Oui, il fallait que tout finisse là où tout avait commencé.
Pour que cette fin soit un autre début.
C'était en grimpant le Naafkopf que j'avais appris à dire "non" (avec mes enfants)
C'était en grimpant le Naafkopf que j'avais appris à aimer grimper, et à aimer redescendre, que j'avais fait mes premiers pas sur les sentiers alpins, sur les sentiers pour "personnes expérimentées ayant le pied sur et pas le vertige etc" :)
C'était cette montagne là, un sommet, 3 pays, qui m'avait fait aimer les Alpes, donné l'envie d'y revenir, pour faire le tour de cette région.
Alors je me devais avant de repartir d'y monter encore une fois, car ce dernier jour de montagne en 2007 avait été le début d'un rêve d'un an, et ce dernier jour de montagne en 2008 serait le début d'autre chose.
Quoi, je ne sais pas. Du plus loin, du plus haut, pas forcément géographiquement parlant.
Cette montagne et moi, c'était une histoire d'amour.
Dimanche dernier je n'y étais pas montée, la contournant, car trop chargée et emploi du temps chargé aussi :)
Elle serait mon cadeau demain, autre dimanche.
C'est vers elle que je marchais en avril, dans la neige jusqu'au cou, c'est pour elle que j'avais passé des heures à marcher sur une route autrichienne, pour aller la voir à Himmel, puisque Pfälzer était inaccessible pour cause de risques d'avalanches.
Voir le Naafkopf sous la neige, c'était un cadeau, une fin avant que je rentre en France, et le début de l'attente avant nos retrouvailles en aout.

Il bruinait, et j'espérais que demain soit beau. Si il ne l'était pas, tant pis. Mais au matin je serai face à la montagne.

J'aurais pu monter par Täli Höhe, le chemin le plus rapide (2h30) mais j'ai choisi la station de ski de Sareis, puis l'Augstenberg, 3h, et des sentiers plus étroits. Là où en avril la sagesse m'avait fait faire demi tour.

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Chaque pas est un bonheur. Le "bonus" continue. Je suis arrivée à la station de ski à 2000m sans m'en rendre compte, et j'ai rigolé, un moment émerveillée, en regardant l'endroit où, en avril, je redescendais sur Malbun en coupant droit par la pente à 60%, les pieds enfoncés dans 2 mètres de neige. Je ne le ferai pas en été!
Là haut, j'ai doublé un couple de jeunes belges (je les ai vu sortir de leur voiture et partir un bon moment avant moi). Ils hésitaient, regardaient le sentier se rétrécir, serpenter loin sur les crêtes.
J'aurais pu leur dire: suivez moi, çà ne risque rien, il va pleuvoir mais ce n'est pas dangereux. J'aurais pu, mais je n'ai rien dit. Ils ne voulaient certainement pas dormir au refuge, et si ils hésitaient là, ils hésiteraient encore plus quand le sentier s'oublierait, quand il faudrait raser le vide, puis descendre à pic après l'Augstenberg.
Je les ai laissé choisir, juger de leurs capacités, écouter "leur" raison". Et ils ont renoncé. Ils ont eu raison. L'après midi la pluie était si forte que redescendre de Pfälzer devait être un enfer (par Täli Höhe ce n'est absolument pas dangereux, mais sous le déluge tout devient infernal!).

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Je crois que ce qui les a le plus effrayé c'était çà: le sentier file le long de la crête, et entre dans le nuage. D'ici, çà pouvait sembler angoissant: ne plus rien voir.

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Malbun en bas, avant d'entrer dans l'antichambre de la brume

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?? pourquoi? sourire...
Ce portail, en avril, j'ai marché dessus. Je me souviens qu'un petit bout du loquet dépassait de un centimètre... :)

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Plus haut, plus près de toi mon Dieu? :)
Effet d'optique, il semble que ce parachutiste va se poser sur la croix. Il n'a pas tardé à plier sa voile, car la pluie attaquait.

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Certains entrent dans la lumière, mais parfois il faut savoir entrer sans peur dans le brouillard. Vous comprenez pourquoi certains hésitent? Le sentier est très étroit, suit réellement la crête, et des deux côtés c'est du D500- brutal!
Mais vraiment ce n'est pas dangereux sauf par grand vent et quand... IL Y A 2 METRES DE NEIGE COMME EN AVRIL!
Car à ce moment il n'y a plus de sentier du tout, tu marches en raquettes sur le dévers gelé, et il te faut à chaque pas creuser la neige pour y poser ta raquette sinon tu glisses sur 500m de haut :(.
Risque d'avalanche maxi...

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La montée vers l'Augstenberg est pleine de descentes! En fait les crêtes sont une succession de petits sommets. Et là çà glisse vraiment ce matin!

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Juste avant de grimper sur le chaos rocheux qu'est le sommet de l'Augstenberg.

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Voilà d'où je viens, la ligne de crêtes

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Ne pas descendre tout droit :) Vous voyez: DANS le nuage, on y voit quand même! Il y a quelques plaques de neige le long de pente, des plaques dures, glacées, qui ne fondront pas cette année,  preuve que l'hiver a été long, le printemps inexistant, et l'été pas vraiment estival. Nous ne sommes qu'à 2300m!

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Au sommet de l'Augstenberg, le gardien attend (l'oiseau bien sur!)

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La croix est minuscule par rapport à celle du Sulzfluh, et surtout à celle de Schesaplana

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Vue du sommet de l'Augstenberg. Accrochez vous!

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Note: "l'ascension" vers l'Augstenberg n'est pas dangereuse, on peut la faire en famille à condition d'avoir un peu d'endurance (compter 3h30 aller si on est pas au top, et 3h retour cool) et de tenir ses enfants à l'oeil, voire à la main (j'avais choisi de tenir P'tit Troud par la main car il n'avais jamais posé les pieds en montagne)

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Autoportrait atroce :) malgré le brouillard, j'ai le "soleil" dans les yeux, la réverbération est forte là haut, et je fronce mon long nez rouge!

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J'adore celle ci! Un instant de clarté, le nuage se déchire autour du Gorfion (Autriche, 2305m je crois)

Ensuite, la descente de l'Augstenberg vers Pfälzer Hütte est tout un poème, surtout sur roche trempée. Disons qu'il faut éviter de courir!
Elle se termine par du vertical, des espèces de grosses marches à descendre, un passage facilité par la pose d'une corde d'acier.
J'ai même vu une "déviation" :) Due certainement à l'éboulement de rochers.

Je suis arrivée au refuge après 2h30 de marche au lieu des 3h prévues, c'était correct, et pourtant je ne m'étais pas sentie voler, et j'avais pris le temps de regarder.

Au refuge, j'ai mangé une soupe copieuse, regardant ensuite des tonnes de marcheurs venir se réfugier au sec. Le sol du refuge ressemblait à un lac, tout dégoulinait, et la salle a bientôt senti une bonne odeur de chien mouillé (aucun chien, que des humains) et de pieds fatigués (on enlève ses "grosses" avant d'entrer. Un régal!
Trop de bruit, je me suis réfugiée au dortoir où j'ai déniché quelques vieilles revues du Club Alpin Suisse, pour la plupart écrites en allemand, mais c'était un régal.

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Je me disais aussi: mon sac à dos n'était pas assez lourd lors de cette semaine, il me manquait les skis!
J'ai lu quelques poèmes en allemand, que je taperai ici, sans en donner la traduction car j'en serais incapable, n'ayant compris que le sens général.

Je suis retournée dans la salle du refuge, et assise seule à une table, j'ai attendu l'heure du souper. Les marcheurs continuaient d'arriver, d'autres groupes repartaient.
Un groupe de 7 est entré, 4 femmes et 3 hommes. L'une d'elle m'a demandé la permission de se poser à ma table. Les autres ont suivi. Discussion. Encore une fois ils ont été étonnés par mon récit. 8jours seule sur le Rätikon, marcher 8 à 10h par jour, et faire çà alors qu'on n'a comme seule expérience dans les Alpes quelques heures de marche en 2007... çà me fait sourire, car franchement il n'y avait rien d'insurmontable dans mon parcours. Certains d'entre eux parlaient très bien français, des gens vraiment sympas. Un couple, le plus âgé, expérimenté (30 ans de montagne!), deux autres couples plus jeunes, une autre femme.

Et demain? Naafkopf je réponds, et j'explique pourquoi.
Eux aussi iront, mais peut être un peu plus tard que moi.

L'heure du souper arrive, et ici les assiettes sont tellement grandes que certains sont obligés de les mettre à moitié sur leurs genoux! Minitable, 8 dessus, c'est la foire!
Le vin blanc coule à flot (mais pas pour moi!!), je n'en bois qu'un seul verre, sage que je suis.

Le refuge est plein, c'est le weekend, et il pleut, logique. Il parait qu'il a neigé 3 fois depuis le début de l'été, et chaque weekend il flotte. Un été pourri.
Il règne là une chaleur insoutenable (ce n'est pas chauffé mais on est entassé) et le bruit est difficilement supportable (mais bon dehors çà mouille). Le refuge est tellement plein que l'annexe sera remplie par un groupe de joyeux gueulards.
Je me promets de ne pas monter dormir avant 22h, c'est la dernière nuit, et je suis vraiment dans un groupe sympa.

Après le repas ils vont m'apprendre à jouer aux cartes, un jeu suisse avec des cartes suisses, une sorte de "uno". Sur les cartes il y a des cloches, des blasons, des glands, des fleurs. On doit parfois prononcer le nom des "couleurs" pour annoncer. Je rigole, car je me vois obligée d'apprendre à tous comment on dit cloche, blason, rose, et gland à mes collègues de soirée.
C'est à se tordre.. Sérieux, ils sont là, à réfléchir, lachant un "euuuuuh?? gland!"
Je finis par apprendre moi aussi à prononcer ces mots en suisse.
Eux, ils habitent à 30 min de Vaduz, monter ici c'est la balade du weekend, petits veinards!
Je gagne parfois, et je me prends au jeu. Il y a plein de pièges dans ce jeu là, et nous hurlons de rire parfois. Après avoir tenté une autre variante plus complexe, nous terminons par une sorte de "menteur", ou l'on doit poser une carte l'un après l'autre, face cachée, annonçant la couleur demandée au début, même si ce n'est pas vrai. Un des joueurs  peut alors retourner pour vérifier, ce qui te fait parfois empocher 30 cartes d'un coup si tu as menti au lieu de t'en séparer.
Quand est arrivé mon tour de mentir, n'ayant pas la bonne carte, j'ai tellement hésité que tout le monde a éclaté de rire. Ils étaient étonnés: tu ne sais pas mentir?
J'ai appris, mentant ensuite effrontément moi aussi.

L'heure du couvre feu approchait, et dans la salle il y avait toujours autant de bruit.
De temps en temps  les fumeurs sortaient pour en griller une. Soudain, mon regard a été attiré par l'un d'entre eux qui rentrait, portant dans sa main une boule de bonheur blanc.
Il neigeait!

J'ai su ce soir là que j'avais raison, chaque fin n'était que le début d'autre chose, et tout s'enchainait.
En avril, j'avais du renoncer à monter au refuge pour cause d'avalances, renonçant par la même occasion à voir le Naafkopf sous la neige (sauf à Himmel, mais de loin)
Et ce soir d'aout, ce soir d'été, la pluie se transformait en neige. Demain matin, le refuge serait blanc, et le Naafkopf aussi, si le redoux ne faisait pas tout fondre.
Un grand sourire a du illluminer mon visage et mon nez rouge :)
Je recevais en aout ce dont j'avais rêvé en avril...

Nous avons rangé les cartes

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Fait une photo du groupe

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Et nous sommes tous allés dormir.
Cette nuit là, j'ai eu du mal à trouver le sommeil, trop de bonheur.
Demain matin, si le temps le permet, je monterai sur le Naafkopf blanc. J'emporterai là haut la pierre triangulaire (nan je ne la laisserai pas, pas elle, elle est trop précieuse pour moi), et j'emporterai aussi là  haut le bracelet de ma fille (je ne pouvais pas le laisser dans ma voiture), il aura un vécu ce bracelet là!
J'emporterai des objets palpables, j'en reviendrai pleine de ...

Remplacez "..." par ce que vous voudrez.

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Commentaires
L
En Romanche? eh eh.. mais lequel? ;)<br /> Dans ce coin là on ne parle pas le Romanche. Le Romanche çà commence un peu plus bas, l'extrême nord des Grisons parle le Schwiizerdütsch du Prättigau, énième variante... Et ici, on n'est même pas dans les Grisons, on est au Liechtenstein, j'y tiens! :)<br /> Il suffit de sortir du refuge, et de faire 50cm, et on passe dans le Montafon en Autriche, où on parle "à peu près" la même langue que dans le Prättigau. M'enfin... Hier c'était mon annif, et 4 personnes du Liechtenstein m'ont écrit la même phrase du genre "Alles Gueti zum Geburtstag".<br /> Ben... ils l'ont écrite de 4 façons différentes!!!!! Même dans ce micro pays il n'y a pas 2 personnes qui parlent la même langue!<br /> Geburtstag, Geburi, Burseltag, et j'en passe... Même le "alles" change, sans parler du Gueti...<br /> Micro pays, et dialecte bien particulier, ils y tiennent.<br /> Abend, en allemand (soir) devient Aabig en "zürichois". Ben au Liechtentein on dit Obet.. Sont compliqués!<br /> Mais il y a la fierté d'afficher clairement d'où on vient. Pour chaque Suisse. Et je comprends...<br /> Ibex? Voilà un pseudo qui me plait!<br /> J'ai souvent croisé leurs regards, même pas apeurés, surs de leur supériorité. Là haut sur le Naafkopf, et sur le Sulzfluh aussi. Par groupes, 6, 8, plus. Les rois des montagnes.
I
Vraiment jolie série de montagnes grisonnaises (et récit agréable à lire, en romanche la prochaine fois peut-être?)<br /> Bonnes futures ballades.
L
et moi je me régale de voir que vous vous régalez :)<br /> <br /> Magel, j'avais aussi ramené du Toblerone, j'avais simplement oublié d'en parler!<br /> Le chocolat a très bien tenu, et il n'en reste presque plus, je crois que je ne suis pas la seule addict à la maison!
M
... pour toi, à te lire tout simplement: re-merci pour le partage. Et puis, j'aime le chocolat Suisse moi aussi, je raffole du chocolat en prisme qui colle aux dents à la dégustation (attention aux dentiers!): le Toble*rone. En effet toute petite ma marraine habitant près de la Suisse m'en ramenait autrefois... Mais je suppose que des centaines d'autres marques sont aussi, voire plus, à tomber par terre! Dans la chaleur du gite (ou l'auto?) j'espère que le chocolat aura tenu le voyage, lol. Les gourmands se font toujours du soucis pour de telles marchandises, mais la tombée de la neige m'a rassuré à moitié: la nature à même le frigo! @+
C
Moi aussi je me régale à te lire et voir toutes ces belles photos. On sent très bien ta joie de vivre toute simple quand tu es là haut! et je pense bien à toi quand j'imagine le retour à la vraie vie avec tous tes soucis...Heureusement tu es suffisamment forte, il le faut bien! accroches toi .<br /> Bonne journée ( malgré tout...)
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