Indiana Orange à la recherche du sana perdu (5/?)

Once upon a time, in a beautiful sanatorium...

Episode spécial: "Back from Hell"...
Résumé des épisodes précédents:

Ah non! C'est déjà assez long comme çà!
Ouais bon... Indiana Orange pénètre dans le sanatorium, et tombe en arrêt devant une inscription visiblement satanique.
Et ce ne sera pas la dernière!

Heureusement, elle découvrira qui est le fantôme du sanatorium!
Dans cet épisode, je vous fais un rapide condensé, un mix spécial " côté obscur". Le côté architectureux aventural viendra plus tard.
Partout, des traces évidentes de squattage du lieu s'offraient à ses yeux si doux. Graffitis obscènes, d'une profondeur insondable, numéros de téléphone précédés de la mention "ici on ******** gratuit"...
Une véritable horreur!
Indiana, qui était une jeune fille chaste et pure, fut horrifiée...
Elle consentit à photographier le graffito le moins obscène, rien que pour vous:

Notez l'adresse internet, si vous êtes interessés.

Mais le pire était encore plus loin...

Tactactactactactactactac ( bruit de mes dents qui claquent)
Epouvantée, Indiana Orange ne pouvait plus reculer: elle se trouvait contre le mur du sana...
Elle saisit son gsm et découvrit avec horreur que le réseau ne passait pas. C'était anormal! Le fil avait du être coupé!
Quel fil? Euh? Vous n'êtes plus à une connerie près non?
Des profondeurs du rez de chaussée, un ricanement monta jusqu'à elle ( sans prendre l'escalier).

Note de l'auteur:
Par pitié: si vous décidez de composer le numéro de téléphone gravé sur ce mur, ne dites pas que vous l'avez lu ici!
Imaginez que vous tombiez sur le commissariat de police du coin...

Indiana devait aller jusqu'au bout. Par respect pour l'être humain qui avait du passer ici ses dernières secondes, gravant le mur de ses ongles, avant de subir les dernières tortures du fantôme...
Elle décida de redescendre, et d'explorer le rez de chaussée, armée de sa lampe de poche, et d'une tresse d'ail au cas où.

Dans une pièce sombre, elle se liquéfia devant cette inscription:

Damned! C'est le cas de le dire...
Des rites sataniques devaient avoir lieu ici... Il lui semblait entendre hurler des centaines de femmes qui avaient du être sacrifiées entre ces murs...
Elle n'osait pas regarder le sol, qui devait être inondé du sang de ces malheureuses...
Il faisait très noir, et la lampe faiblissait...

Note de l'auteur:
J'ai REELLEMENT exploré le rez de chaussée du sana avec une lampe torche, et c'était REELLEMENT très angoissant.

Tout au bout du couloir noirci d'humidité, enveloppée par les tenèbres, la dernière salle du sana: la chaufferie.
Antre du diable?
Enfer du passé?
C'était l'endroit le plus chaud du batiment... Il serait logique de penser que le monstre qui hante ces lieux vivait ici...
Elle pénétra, tremblante, dans la pièce entièrement noire.
Et là, elle découvrit...
çà:

Bédidon! Le fantôme du sana devait avoir une sacrée tendinite au coude!
Des centaines de bouteilles vides!
Le lieu lui semblait abandonnée: les réserves d'alcool épuisées, il s'en était allé hanter un bar ruiné, une brasserie désaffectée, une cave aux tonneaux accueillants...
Et c'est dans un recoin de la pièce, sur une étagère poussiéreuse, que je découvris la signature du fantôme:

Myrtille!!! C'était elle!!
Hier soir elle avait posté un commentaire sur ce blog: louche non?
Eclatant de rire (quoi que pas rassurée tout de même), Indiana Orange retourna s'asseoir dans la lumière du 1er étage, pour casser une petite croute bien méritée...

Et avec çà, toujours pas une seule photo du sana!
Les couloirs, les terrasses, la lumière...
Il vous faudra attendre demain...
Trop d'émotions pour un seul jour, je ne veux pas vous perdre!

Et pour tout vous avouer:
Il faut que Indiana se remette aussi de ses émotions.
Car, sérieusement, cet endroit est... dérangeant.
Une lumière fabuleuse, des perspectives sublimes, mais un malaise qui flotte dans l'air...
Il faut du temps pour s'y faire. Oublier les poutres calcinées, les murs défoncés, et ne voir que la lumière.
Vous survivrez jusqu'à demain?
Oui, j'en suis sure.

Allez... Une petite photo pour vous montrer: la lumière:

Et une autre, rien que parce que c'est vous, mais ne le dites trop fort svp

Si avec çà vous ne voulez pas lire la suite...
Niark Niark...

Des aventures aussi palpitantes, sana rive qu'à moi!
Et qui a la chance de les lire hein?
Une chance pareille, sana rive qu'à vous!
Bande de petits veinards...

Comments

[Blue Moon]

Je leur avait bien dit dans le cerisier que tu nous ferais palpiter ! Exploratrice et conteuse. Voilà le métier qu'il te faut. Tu ne devais pas être trop rassurée, là toute seule.

[werewolf]

Sana pas son pareil pour raconter des histoires a dormir debout : ce n'est pas un sana, c'est un asile d'aliens nés (de la deniere pluie)

[Crick]

J'adore !!! Je reviens d'aujourd'hui et découvre tes exploits. Excellent !! La suite, la suite !!!!

[myrtille]

C'est pourtant vrai, que j'ai une tendinite du coude !!
Je n'en reviens pas...

[Doudou Janis]

ça me fait le même effet que Da Vinci..je suis en haleine, en plus ces ruines sont splendides (pas les cadavres) mais la lumière de la Bretagne donne un côté magique à l'endroit.

Laouenanig, ta place est décidemment bien chez Frivoli, et à la table des grands...

Excellent, je m'incline.......(sauf que j'ai mal au dos)