momos...
Ce soir, soirée Tibétaine.
A 500m de chez nous.
Nos 2 voisins sont adorables. Les gens bien comme il faut pourraient les qualifier" d'originaux".
Ils ont passé 3 ans là bas. Elle prépare une thèse de doctorat, ils méditent, sont plus "amchi" que "antibiotiques à gogo"...
Et ce soir, je vais gouter les ravioli tibétains, les momos.
Et non! Y a pas de "s" à ravioli, le singulier étant théoriquement raviolo, mais bon, çà fait pas grand chose à manger.
Nous allons pouvoir parler du Tibet, de
la mode actuelle qui est d'y partir en trek, du progrès qui a détruit
Lhassa, de ce pourquoi on y va, de ce que l'on y trouve,de la difficulté d'y vivre, de pourquoi on
en revient...
Je me souviens du visage de ma voisine quand je lui ai dit:
-J'irai là bas! et j'ai rajouté: - "à pieds, en partant de Beyrouth"...
Pourquoi à pieds?
Pourquoi "en partant de Beyrouth"?
Des symboles, des évidences.
Pas une fuite, un long voyage en avant.
A la recherche de quoi? Je ne sais pas. J'aurais tendance à répondre:
de moi même, ou de la paix, l'équilibre, la sérénité.
Que des notions que je pourrais découvrir ici, loin du Tibet?
Je
sais, mais il y a "quelque chose"... Je me moque de la mode, des treks
qui se vendent comme des petits pains, de l'aspect "fun", ou même
"transcendantal quelque part"...
Il y a cette vibration, cet appel.
Cette photo vue il y a peu... Un monastère, des immenses étendues vertes, la forêt, la montagne...
Là bas, serais je mieux qu'ici?
Toutes les réponses à ces questions que je ne me pose plus sont ici.
Le manque est ici, la lumière aussi.
Alors pourquoi?
La voie. Souvenir d'une vibration, en symbiose...
Quand? Je ne sais pas.
Et après?
Après il y aura... après.
Pour l'instant, il y a un plat de ravioli.