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face au vent-avel a benn
10 septembre 2007

présent...

Passage...
Elévation verticale (pléonasme çà..), transport horizontal...
Fatigue

Récupération.
Et préparation d'un autre voyage... Non, aucune expédition en voiture vers un sommet illuminé.
Il est des voyages que l'on fait chez soi, et en soi.

J'étais censée aller trotter 30 minutes ce matin, pour "éliminer" et favoriser la récup.
Mon corps me disait "non". J'ai couru 5 minutes, et j'ai écouté mon corps.
Haut des cuisses qui tirait, adducteurs douloureux. Pourquoi le trail me démonte il les adducteurs? bonne question...
Douleurs aussi dans les pieds. Pas sous les pieds, non. Douleurs osseuses.
Et puis: courir 30 minutes pour éliminer l'acide lactique, ok. Si on a couru vite et que l'on a du lactique!
Ce n'est pas mon cas du tout. Mes jambes pèsent une tonne, mais pas de lactique. Juste muscles, tendons, os, qui baissent le rideau et proclament l'heure de l'entracte. Ma récup, je l'ai faite hier, lors des derniers kilomètres, marchant, et trottant sur le plat.

Que de bonheur à venir...
Un jour, ou pas, je courrai sans me préoccuper des kilomètres...
Hier, les organisateurs me demandaient: 30km pour un début, après 15j de course, çà sera quoi dans 15j? 60km? 100km dans un mois?
Non... On reprend tout dès le début.
100km, 24h, plus encore... Un jour. Ou pas.
Si mes pieds me le permettent (j'ai beau avoir le moral, ce sont les échauffements qui me tuent)
Si mon métabolisme endiablé pour cause de déséquilibre thyroïdien que rien ne calme me le permet.
Si... j'ai envie de pousser jusque là.

J'aime cette ambiance qui porte, et j'aime aussi la solitude du coureur de fond. Courir, seul, loin des compets, courir juste pour courir.
Se sentir libre, être seul avec ses pieds, ne dépendre d'aucun matériel.
Se sentir libre, être libre de décider "stop ou encore".
Un peu comme ce vertige si excitant, qui m'a toujours pris, au bord des falaises. Irlande, Donegal. 600m à pic sur la mer. Face au vide, les bras écartés, le choix, la sensation d'être enfin maître de sa vie.
çà, c'était avant...
Maintenant, je vole... :-)

Je lisais ce matin : ""Il n'y a pas trois temps : passé, présent et futur.
Il n'y en a que deux : présent et absent."

A prendre à quel "degré"?
Au premier?
Tu es là, tu es présent. Tu n'es pas là, tu es absent.
Ou bien:
Tu es là, dans mon coeur, tu es présent. Tu n'es plus là, dans mon coeur, tu es absent.
Ou bien:
Tu es toujours là, dans mon coeur, tu es présent. Mais je n'existe plus pour toi, et j'ai beau retourner et retourner le monde entier, tu es absent. Et B**d*el de me*de, je pourrais faire ce que veux, parler d'élévation, tu seras toujours absent!

Zen...

Il n'y a pas deux temps.
Il n'y en a même pas un.
Il y a.
C'est tout.

Ne me demandez pas d'expliquer.
Il y a.
En vous, est le Tout.
Et le Tout, si il est en vous, ne sera jamais absent.
Vous ne le savez pas, parfois, souvent.
Mais il y a.
Alors, rien n'est absent.
Il suffit de se trouver.
L'Infini est en vous, et vous êtes l'Infini.

Bon ok, j'arrête de fumer la moquette?
Nan merci, le ciel me suffit.
Si si... respirez. mais respirez vraiment, vous verrez....

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Commentaires
L
merci à toi Valérie
V
Je parcourais les larmes dans les yeux tes définitions du temps, du soi, des autres et de tout le reste....je me disais que tout cela pouvait être si simple, si on le pouvait. mais le vouloir n'est pas toujours chose aisé, la réalité reprenant trop vite le contrôle des choses...<br /> Je viens de découvrir ton site et je reviendrai vite replonger dans ton monde. Merci encore
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