monday's blues
Vous devez vous dire: elle n'est pas causante en ce moment...
La crève commence à se calmer, mais me laisse sur les rotules. Le week end fut épuisant physiquement et moralement.
De plus, en me mettant sur l'ordi et en regardant les "dernières nouvelles" sur le Net, je suis tellement consternée par la somme de "petits" trucs qui nous tombent sur le râble, que je n'ai même pas envie d'en parler.
Tout ce qui devrait me hérisser les plumes, franchise des soins, "efforts" de Pekin sur le plan écolo, Juppé qui gronde contre le maïs OGM alors qu'il y en a déjà 30000 hectares de semés cette année, et autres grandioses idées des géants de ce monde pour nous pourrir la planète et la vie par la même occasion, bref, ,tout ceci me dégoute à un point que je deviens aphone des doigts.
Heureusement, bientôt l'été, et les vacances, dans la nouvelle voiture achetée plus grosse que celle du voisin, bientôt la finale de la Nouvelle Star à la télé, bientôt Rolland Garros et ses soporifiques pop-pop-pop-pop.. (ah bon c'est commencé?), bientôt la foule sur nos plages absolument propres, pateaugeant dans une eau jamais polluée, bientôt les augmentations de prix de l'été qui passent inaperçues, bref, bientôt on oubliera tout çà pour faire joyeusement la queue sur les routes, ou bien "taper1" par sms à la télé.
Bientôt le bonheur, sur l'autoroute, dans vos assiettes, sur vos portables, dans vos slips de coton traité à l'aloé véra pour vous faire la peau plus douce...
Sur ce, je remets mes moufles, sinon je risquerais de piquer une colère générale...
Le vent se calme, il fait beau, on peut rêver...