Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
face au vent-avel a benn
4 mai 2007

un weekend tranquille...

Pfffff.... Encore un weekend end de fou. M'enfin, c'est de ma faute, j'ai le chic pour faire rentrer de force plein d'activités dans un minimum de temps, un peu comme quand je saute à pieds joints sur mon sac à dos pour y enfouir tout mon barda.

Ce matin: "réparation de la voiture".
Pour ceux qui ne suivent pas, je roule dans la voiture la plus pourrie fatiguée de France.
800000km, porte arrachée tenant par miracle, filtre à gasoil bouché, bougies de préchauffage nazes, plus d'amortisseurs, système électrique quasiment HS, direction folle, pneus lisses.
Euh? Allo? La gendarmerie: c'est pas moi, juré, ne me pistez pas d'après mon IP pour me mettre une prune merci.

Depuis quelques jours la voiture est folle. Le volant tremble terriblement. J'hésitais entre rotule, triangle, cardan, pneus HS, 2 sur les 4, 3 sur les 4, ou les 4.
J'ai donc voulu tout simplement changer mon pneu avant gauche, qui a dépassé le stade "avancé" depuis longtemps, et le remplacer par la roue de secours (en état avancé) . Sur le papier, çà demande maximum 1/4 d'heure.
Mais quand les goujons sont serrés à mort, et que l'on a qu'une abominable clé tordue pour les défaire, c'est plus musclé.
J'ai réussi à grands coups de pieds dans la clé à desserrer 3 des 4 boulons, mais le 4eme a mis ma jambe droite HS. La clé ayant ripé plusieurs fois, je me suis niqué abimé le mollet salement.

Après 30 minutes de haaaaaaannnnn, et de euhhhhhhhhhrrrr ( grognements de Laouen qui force comme un âne), j'ai enfourché mon vélo pour aller emprunter une clé en croix à mes anciens voisins.
La dite chose étant plus maniable, mais le goujon était plus fort qu'elle...
J'ai donc "fini" mon mollet gauche en sautant à pieds joints sur la clé, à grand coups de "&@#$*€£ (censuré).

Ensuite, il a fallu sortir la roue de secours... le système qui retient le berceau qui la contient sous la voiture étant HS, j'ai bataillé 1/4h pour la faire tomber.

Enlever la roue à changer, c'est facile, mais il faut se munir d'une paire de gants, car les morceaux de ferraille çà pique.
Comment? y a pas de ferraille sur un pneu?
"Sur" un pneu, non, mais DANS un pneu, oui. Non, ma roue n'était pas usée!! à peine...

Remontage de la roue de secours quasi-neuve, car "encore" au témoin d'usure.
1/4 d'heure, car ces @&#£$*€ de goujons rouillés ont du mal à se visser. Ils doivent se dire: m'enfin!! elle nous les casse (les filetages)  en gueulant parce qu'elle veut nous démonter, et ensuite elle nous remonte... noméo! on est pas des girouettes, on tourne dans les deux sens mais pas d'après le vent!

Repliage du cric grippé. Remise en place du berceau de la roue de secours, sans roue de secours. Euh? et &@#$*€§§§!!!!
Le système a définitivement rendu l'âme. J'arrive à le fermer, mais pas à le bloquer. Au premier trou sur la route, il va se faire la malle sous la malle, et trainer par terre, étincelles garanties.
Après quelques @&#£$*€§§§ bien sentis, je m'énerve, et décide de démonter carrément le berceau de cette p**tain de roue qui ne sert plus à rien car je n'ai plus de roue.

Ouf, fini!! reste à m'épousseter, et à se laver les mains.
Je vais rapporter la clé en croix à mes voisins, ce qui me permet de tester ma voiture.
Elle cale toujours dès que je freine, refuse toujours de démarrer avant la 12eme tentative, n'avance pas mieux qu'avant,  mais le volant ne vibre plus!!
Enfin, pour moi. Parce que vous, vous la conduiriez, vous vous rangeriez immédiatement sur le bas côté en appelant un garagiste, un casseur, les secours, la police, et une cellule de soutien psychologique.

Ah!! une bonne chose de faite!!
Ce soir, je mène mes enfants à la gare, et à moi les grands espaces, les kilomètres d'autoroute, les.. nan, soyons sérieux.
Demain aprem, et les jours qui suivront, je dépanne ma copine Mélu, en faisant de la peinture sur bois dans sa boutique.
Alors je ne peux pas partir 2 jours randonner.
Mais n'en étant pas à une folie près, j'ai préparé rapidement un sac à dos: sac de couchage, matelas, tente (pour me protéger de la rosée bretonne, pour ne pas dire de l'arrosée bretonne), repas du soir froid, barres de céréales, 3 litres d'eau, et.. pansements.

Ce soir, si ma voiture me mène jusque là (40km çà devrait aller), je vais dormir au Val sans Retour après avoir fait 15km de marche.
Demain, j'irai saluer le vieux hêtre, et le vieux chêne, qui doivent être verts de printemps. Une vingtaine de bornes, ou un peu plus.
Ensuite, je rentrerai le plus vite possible sur Paimpont où sera garée ma voiture, je filerai chez moi, me laverai, mangerai un bout, et filerai me reposer peindre.

Juré, je ne retournerai pas marcher demain soir... Faut pas pousser!! Quoi que.. Nan!! J'fais c'qu'jveux noméo!!

Publicité
Commentaires
C
Pour l'histoire du changement de la roue de secours, il n'aurait pas fallu faire comme ça, mais bon, je me tais, je ne vais pas donner des conseils depuis là et puis c'est un peu tard...
L
Titine ne pourra pas les faire, mais j'ai réglé le problème: j'ai trouvé une personne qui votera pour moi, et comme moi surtout!
M
Et les 400 Km dont tu parlais récemment?<br /> Allez Titine, tous avec toi, pour la bonne cause.
G
elle a également écrit bcp d'autres livres, tous un régal et une nourriture pour l'âme. N'écoute pas ces idiots de libraires qui le classent avec les romans sentimentaux genre Daniel Steel sous prétexte que la tranche est rose.
G
ou avec un seul p : "les enfants d'une autre" tu connais ? ya quelqu'un qui fait un peu comme toi, beaucoup d'activité. mais c'est vrai que les pensées qui tournicotent, des fois, faut les discipliner par les mollets ;)<br /> <br /> tiens, je crois qu'à Frivoli tu as fait des émules. Y'en a une qui s'en va mouliner des mollets...
Publicité
Derniers commentaires
Publicité