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face au vent-avel a benn
19 avril 2007

le cadeau du colza (2)

Cette nuit, j'ai tenu jusqu'à 3h du mat.
Déjà survivre à la Nouvelle Star fut difficile.
Mais entendre les hurlements du chat, comme si il s'était pris la queue dans la porte, si près de ma tête, impossible.
Je n'ai pas de chambre, je campe dans un coin du salon, et le garage n'est pas si loin que çà.

A 3h, je me suis levée.
Le chat usait le béton du sol. Il est venu se frotter, et s'est campé devant le portail roulant du garage.

Pour deux raisons, j'ai ouvert. Et je suis retournée au lit, à tenter de dormir, car j'avais les poils hérissés depuis des heures.

Deux raisons:

1) j'avais besoin de dormir
2) Parce qu'on ne doit, ni on ne peut, retenir quelqu'un qui désire partir.

Et j'ai rajouté à ma fille ce matin:
Parce qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à revenir, ni à faire un coucou de temps en temps si il ne le désire pas.

...
(je mets ... pour éviter d'en faire un blog entier, fou ce que çà me rappelle du vécu çà... bien que dans mon cas il y ait eu des "circonstances extérieures graves" qui ont fait que les choix étaient plus aigus que cela)

Ce matin, Filou était à quelques mètres de la porte, accompagné d'un énorme chat bigarré. Un mâle castré certainement. Ils ont l'air de bien s'entendre.
Il est toujours là, fuyant, revenant, dès qu'on approche. Il se frotte contre nos jambes, se sauve au premier geste brusque.

L'important c'est qu'il soit heureux. Et libre...

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