le côté lumineux de la force
Excusez moi, mais je suis d'une humeur de coyote n'ayant pas dévoré quoi que ce soit depuis une bonne semaine...
Mon frère que je n'ai pas vu depuis des années vient de faire un passage express chez moi, accompagné d'un de ses potes.
Le pote en question n'a pas voulu rester, ils sont repartis aussitôt arrivés, ou presque. Il lui faut le dimanche complet pour se remettre de 1100km de route alors qu'ils conduisent à deux.
Je me souviens, dans une autre vie, avoir fait des tirées de 1200km en m'arrêtant exactement 8 minutes pour faire le plein de gasoil. En hiver, sous le déluge, le verglas, et sans avoir dormi depuis presque 48h.
Tout dépend de ce qui est au bout de la route.
Au bout de cette route là, il y a avait un coin de forêt qui m'a fait me retrouver. Tout çà pour çà, et rien que çà.
Fou la force intérieure que l'on peut avoir, parfois.
Fou, ces montagnes que je pourrais soulever, déplacer, ronger de mes dents, raser de mes ongles, ou tout simplement aimer, comme la montagne doit l'être.
Cette force là, c'était un peu comme l'énergie du désespoir. Tenir, ou lacher définitivement.
Je rêve d'une force pareille, encore plus immense, pourquoi pas, délivrée, non pas par le désespoir, mais par "autre chose".
Mettez ce que vous voulez entre les "".
Une force à la fois sereine, calme, et violente. Et toujours imprévisible, libre, libre...
Entrer enfin dans "le côté lumineux de la force"...
Il existe, demandez à la famille Skywalker!
M'enfin... Dieu existe aussi parait il, vous l'avez rencontré vous?
Je sais qu'il existe (pas Dieu, le côté lumineux de la force).
Alors peut être, un jour... J'y entrerai. (Notez que je n'ai pas écrit "re-entrerai", on ne recommence jamais, on ne fait que commencer autre chose).
Fin de la pause ordi, le tigre de Sibérie à jeun depuis 6 mois a bouffé le coyote, et retourne au déblaiement des dernières tonnes à emporter..