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face au vent-avel a benn
4 septembre 2006

...

Parce que certains ne lisent jamais les commentaires:
Voici celui de Youness, sur le message "septembre, le mois des Vents d'Anges"

les anges ont leur saisons aussi
Alors, l'automne entre c'est vrai: le vent souffle et les feuilles tombent. mais c'est essetiel pour: un printemps ou le bonheur trouve sa place.
alors, c'est essentiel: les anges ont aussi leur saisons; il peut se differe de nous: mais ca reste leur saisons quand doit respecter
Youness

Et j'ai répondu:

Youness: Respect...
Tu as laché le mot essentiel
Celui que l'on oublie trop souvent, que l'on bafoue.
Je sais bien qu'il faut passer par l'automne, par l'hiver, et meme par les mois noirs comme on dit par chez nous, les mois sans lumière, les mois de tempete, pour revoir le printemps.
Ce qui fait mal, très mal, c'est de croire que le printemps est là quand l'automne se prend pour le mois de Mai, quand les Anges chantent, dansent, diffusent leur lumière...
Et la reprennent.
Mais il en est ainsi: RESPECT
Alors, parce qu'on les aime, on laisse les Anges s'envoler.
En esperant qu'un jour ils reviennent se poser tout près, mais pas trop près, pour garder entre eux et nous, la distance vitale, necessaire à toute liberté.
Et si ils la raccourcissent...
Et sinon...
On aura rêvé, l'espace d'un instant...

Haïr? Jamais...

Ce soir je vais aller gueuler..
En silence

Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.

J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.
J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.
J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.
M'en veux pas, si ce soir j'ai envie
D' me casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.

Les amis qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Se faire prendre pour un con
Par des gens qu'on déteste,
Les rendez-vous manqués
Et le temps qui se perd
Entre des jeunes usés
Et des vieux qui espèrent
Et ces flashes qui aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de l'amour
Et les journaux qui traînent,
Comme je traîne mon ennui,
La peur qui est la mienne,
Quand je m' réveille la nuit,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.

Et les filles de la nuit
Qu'on voit jamais le jour
Et qu'on couche dans son lit
En appelant ça d' l'amour
Et les souvenirs honteux
Qu'on oublie d'vant sa glace
En s' disant "J' suis dégueu
Mais j' suis pas dégueulasse" !
Doucement les rêves qui coulent
Sous l' regard des parents
Et les larmes qui roulent
Sur les joues des enfants
Et les chansons qui viennent
Comme des cris dans la gorge,
Envie d' crier sa haine
Comme un chat qu'on égorge,

Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.

Patrick Bruel

Cette chanson là, la première fois que je l'ai écoutée, je l'ai vécue. J'en ai imaginé des images, en noir et blanc, violentes, désespérées..
Quelques jours après, j'ai vu le clip.
C'était exactement ce que j'avais imaginé...

Regardez: les années ont passé, et c'est encore plus fort.
(il était mimi le Patrick N de D.. Aïeyeuuuuuuuuu)



Patrick Bruel - Casser la voix
envoyé par Belzebar

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Commentaires
L
çà fait du bien, et çà fait mal en meme temps, car c'est vrai<br /> si j'écrivais VRAIMENT ce que je veux ici, ce serait 50/50..<br /> 50% comme çà: pas écrivable<br /> 50% complètement... pas écrivable non plus<br /> <br /> au fait: j'ai trouvé une vidéo de Bourvil! le seul blème c'est qu'il est en duo virtuel avec Elsa (qui chante pas mal) dans une emission de daube présentée par Foucault!!!<br /> dommage<br /> c'est une chanson sublime, qui me tire à la fois un sourire, et des larmes...<br /> pas la force de disserter dessus..<br /> 1961?<br /> j'étais panée.. et toi non plus.<br /> mais on a tous au fond de nous ces instants forts, et si simples, qui remontent à la surface parfois.<br /> Et on se dit: "et c'était bien"...<br /> "c'était"<br /> c'est çà le blème...<br /> qui a dit: on doit etre heureux de les avoir vécu?<br /> meme si après tout s'est écroulé?<br /> facile, si on est heureux<br /> pas évident à mettre en pratique si on s'en ramasse sur le coin de la figure depuis longtemps...
Z
Allez, avoue que ça fait du bien de le dire, hein ?<br /> Biz
L
tu as raison aussi: ras le bol du concept "les derniers seront les premiers etc"...<br /> ras le bol de devoir etre heureux d'etre malheureux (cool comme expression!!) parce que "comme çà après on pourra qu'être mieux"<br /> ras le bol de devoir d'abord en prendre plein la gueule avant de gouter à une hypothétique minute de bonheur, que meme que (çà aussi c'est français) t'en as tellement pris plein la gueule que ta minute de bonheur, soit tu passes à coté, soit tu y crois pas, te demandant ce qui va encore te tomber sur le coin de la gueule, ou alors, pensant que c'est "pour du faux", du bonheur qu'on te donne, par pitié, parce que tu as bien mérité toi aussi de sourire, de temps en temps, d'y croire quelques secondes.<br /> la carotte donnée à la vieille mule qui n'en peux plus, et qui doit avancer seule, parce que la trainer jusqu'à l'équarisseur, c'est lourd, elle a qu'à y aller seule cette conne...<br /> Noire moi?<br /> Nan, simplement réaliste
Z
C'était tout juste après la guerre,<br /> Dans un petit bal qu'avait souffert.<br /> Sur une piste de misère,<br /> Y'en avait deux, à découvert.<br /> Parmi les gravats ils dansaient<br /> Dans ce petit bal qui s'appelait...<br /> Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...<br /> <br /> {Refrain:}<br /> Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.<br /> Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux<br /> Qui ne regardait rien autour d'eux.<br /> Y avait tant d'insouciance<br /> Dans leurs gestes émus,<br /> Alors quelle importance<br /> Le nom du bal perdu ?<br /> Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.<br /> Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux<br /> Les yeux au fond des yeux.<br /> Et c'était bien... Et c'était bien...<br /> <br /> Ils buvaient dans le même verre,<br /> Toujours sans se quitter des yeux.<br /> Ils faisaient la même prière,<br /> D'être toujours, toujours heureux.<br /> Parmi les gravats ils souriaient<br /> Dans ce petit bal qui s'appelait...<br /> Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...<br /> <br /> {au Refrain}<br /> <br /> Et puis quand l'accordéoniste<br /> S'est arrêté, ils sont partis.<br /> Le soir tombait dessus la piste,<br /> Sur les gravats et sur ma vie.<br /> Il était redevenu tout triste<br /> Ce petit bal qui s'appelait,<br /> Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait...<br /> <br /> Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.<br /> Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux<br /> Qui ne regardait rien autour d'eux.<br /> Y avait tant de lumière,<br /> Avec eux dans la rue,<br /> Alors la belle affaire<br /> Le nom du bal perdu.<br /> Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.<br /> Ce dont je me souviens c'est qu'on était heureux<br /> Les yeux au fond des yeux.<br /> Et c'était bien... Et c'était bien.<br /> <br /> Bourvil <br /> "C'était bien"<br /> <br /> 1961<br /> <br /> La vidéo du court métrage de Philippe Découflé : http://www.youtube.com/watch?v=CE5QIg-hcEc<br /> <br /> Un vrai petit chef d'oeuvre dont je me lasse jamais.
Z
Je trouve le clip nul à c.... et d'un pathétisme...Il fait peine le ptit Bruel là. Désolé, Laouen, j'aime pas Bruel !<br /> Ceci dit, le texte de Youness est beau et en même temps me dérange. Il me renvoie trop à ces discours d'une autre génération, quand il faut avoir souffert pour être beau, riche et intelligent ; bon, généreux et sociable ; B.O.B.O., capitaliste, lepéniste, non pas ça, c'est pas intelligent un lepéniste, plutôt ducon, ça colle mieux. Bon bref je m'écarte un peu du sujet, désolé.<br /> Je pensais donc, que la nature comme les anges ont besoin de cette renaissance et n'en gardent point de souffrance. A chaque fois, c'est pour devenir toujours plus beau, plus bon et s'offrir en spectacle pour nous assurer l'éternité de l'Homme. Mais lorsque ce dernier doit souffrir pour devenir, alors naivement, je veux plus le comprendre. C'est la nature + l'homme => la nature de l'homme qui devrait être innéement bonne et le transmettre comme les arbres de générations en générations. God bless everybody, mouarf !
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