ange déchu
photo ici
Se brûler les ailes
Trop près du soleil
Ou trop bas, attirée par le feu de la Terre
Je prendrai mon vol...quand...
Ce matin c'est "jour et brouillard"
Et Goldman chante au fond de mes tripes
"je prendrai la nationale
guidé par une évidence
par une fièvre brutale
et je partirai.."
Je n'aime pas les nationales
Les lignes droites que fuient les courbes des sentiers
Les évidences ne sont parfois que des Chimères
La fièvre brutale un mirage
Reste la phrase:
"Je partirai"
En moi je voyage déjà
La marche intérieure n'a ni but ni guide
Elle n'a qu'une fin: l'ultime seconde
Je ne cherche pas à frôler les étoiles
Certaines filent, filent, l'espace d'un instant
Lumières mortes, illusions éclatantes
Et nous lançons un voeux vers un fantôme illuminé
Les voeux... futilité
Reste le "veux"
Celui ancré profond
"Je veux"
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