oublier les buts

Une envie. Je viens de relire entièrement un blog fermé depuis des mois.
Epuré.
Poésie. Pas facile à comprendre. Mais doit elle être comprise?
Photos.

J'aurais aimé, maintenant, pouvoir discuter avec son auteur. Nous avions au moins quelque chose en commun.
Dans un autre de ses blogs, il citait de longs extraits de Kafka, et une des lettres de Milena.

Je me suis souvenue d'un de ses commentaires, ici, en juin 2005.
Le dernier paragraphe m'avait fortement touchée:

Le vrai risque: Sortir de l'enclave du symptôme. Se trouver nu devant l'absence de promesse. Pas de barre, ni haute, ni basse.
Celà ne veut pas dire "se contenter de peu": c'est le contraire.
Supposons une tempête à quelques cordeés du sommet. L'alpinisme qui fantasme sur la barre à atteindre (le sommet) n'abandonnera pas la course si prêt du but.
Celui qui porte en soi le bien être de l'escalade renoncera.
Le premier y laissera la vie, le second atteindra le sommet, une autre fois.

A méditer?
Plutôt à appliquer.

Comments

[Windreiser]

Celui qui porte en soi le bien être de l'escalade renoncera.. et atteindra le sommet, une autre fois.

L'art de jeter les portes et de cultiver des jardins.

[joelle]

Et l'application s'appliquera à conserver le sommet!
J'vais m'expliquer, ou tenter, dès que j'ai le temps, du côté de chez moi...
;-)