walking girl(1)
En attendant la note, qui sera très longue, je vais poster quelques photos.
Je vous ferai vivre cette marche "dans la marche", en roman feuilleton:
les photos racontent le ressenti, je les mettrai en album à côté, mais tout le monde n'y va pas, et raconter ce que l'on ressent sur la page d'un album, c'est ni pratique ni esthétique
Alors, vous en mangerez quelques unes par notes, de mes photos et de mes impressions.
Je viens de réaliser que j'ai cliqué en 1280pixels, çà promet au niveau du chargement sur Canalblog!!!!
Quelques impressions à chaud:
La crête brille sous le soleil, mais c'est sur sa face Nord qu'elle se raconte.
La lumière du Nord est indéfinissable...
Et la vie s'accroche...
Au Sud, elle est grise, lavée de soleil.
Au Nord, le vent a griffé la pierre, la creusant, la parsemant de cicatrices.
Au Nord, le schiste est rose, comme le grès des Vosges
Le schiste rose, si dur, est poncé par le vent
Alors, ses veines blanches, ressortent, telles des cicatrices en relief
Je souris:
Sur la pierre, ce sont les cicatrices qui sont inaltérables, bien plus dures que la pierre qu'elles traversent...
Sur le chemin de la forêt où nait la lumière, il y a un minuscule étang...
Les arbres enracinés dans la tourbière s'y baignent, toujours à la limite de la chute.
Et au milieu du reflet des noisetiers sur l'eau sombre...
Je terminerai par l'histoire d'un "Mont", le point culminant des Montagnes Noires: Roc'h Toullaëron.
Ce sera l'occasion de pousser un ENORME coup de gueule contre la connerie humaine...
La preuve en images, bientôt...
Mais oui, déjà je l'affirme: rien ni personne (pas même un troupeau de dobermans féroces) ne m'empêchera de grimper le Toullaëron quand j'en aurais envie!!!!
Et je l'ai encore fait aujourd'hui.
Cette crête là, c'est çà:
On pourrait appeler çà "les dents de l'amer", tant çà me fait me hérisser les épines.
Mais c'est un endroit très très "fort".
Et je suis allée tout en haut, na!!!
La preuve:
Je vous raconte... Demain peut être, si j'ai le temps.