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face au vent-avel a benn
23 janvier 2006

"para que tu mi oigas"

         J'ai beaucoup écrit en Français...
         çà m'a posé quelques problèmes...
         J'ai souvent écrit quelques phrases en Anglais.
         çà m'a posé encore plus de problèmes...
         Quand j'ai tapé quelques lignes en Allemand,
         logique: encore des problèmes...
         Y a t'il une langue au monde dans laquelle je pourrais écrire sans que ce soit "interprété comme un message codé etc..."?
         L'Ouzbek?
         Le Zoulou?
         Je voudrais écrire un poème en Arabe.
         Et bien, pas la peine de vous préciser: ce serait encore une source de problèmes.
         Zut, çà me tente pourtant..
         Anna, au fond de ton cyber jordanien, si tu me lis: tape moi un beau poème sur ton clavier, le mien manque de courbes, de signes et de volutes...
            J'en ai trouvé des magnifiques, mais copier des lignes sans en comprendre un seul mot...
         Que me reste il comme langue?
       Le braille, le langage des signes, la télépathie? (zut, çà aussi çà m'a déja posé des problèmes)

       Et puis ras le bol, voici un joli texte trouvé par hasard, dans une langue belle, douce, chaude...Qui me posera encore des problèmes...
Je le tape car il est beau...
Simplement parce qu'il est beau.
Zut, le titre est une vraie catastrophe....

Para que tú me oigas
mis palabras
se adelgazan a veces
como las huellas de las gaviotas en las playas.

Collar, cascabel ebrio
para tus manos suaves como las uvas.

Y las miro lejanas mis palabras
Màs que mías son tuyas.
Van trepando en mi viejo dolor como las yiedras.

Ellas trepan así por las paredes húmedas.
Eres tú la culpable de este juego sangriento.

Ellas están huyiendo de mi guarida oscura.
Todo lo llenas tú, todo lo llenas. A veces van mis besos en esos barcos graves,
que coren por el mar hacia donde no llegan.
Ya me veo olvidado como estas viejas anclas.

Son más tristes los muelles cuando atraca la tarde.
Se fatiga mi vida inútilmente hambrienta.
Amo lo que no tengo.
Estás tú tan distante.

Mi hastío forcejea con los lentos crepúsculos.
Pero la noche llega y comienza a cantarme.
La luna hace girar su rodaje de sueño.

Me miran con tus ojos las estrellas má grandes.
Y como yo te amo, los pinos en el viento,
quieren cantar tu nombre con sus hojas de alambre.

Pablo NERUDA,
Veinte poemas de amor y una canción desesperada

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Commentaires
C
Comprends pas l'espagnol... dommage (c'est bien de l'espagnol?). Mais c'est marrant comme parfois il nous suffit d'entendre la douceur des sonorités pour comprendre, malgré tout.
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