sourires et enfer
Hier, après la course, je me suis regardée: jamais je n'avais été aussi sale
Mais je souriais. Dans ce petit monde fermé, je suis connue pour être celle qui est toujours souriante, toujours satisfaite du circuit, qui a toujours une pensée pour les autres (coureurs, organisateurs, bénévoles)
Malgré la déchéance physique, et les problèmes
J'avais porté mon numérique. J'ai pris les garçons en photos, noirs de boues, faisant la queue pour laver les vélos
J'ai pris "mon chef", trempé, nettoyant sa monture.
Il a rigolé, levé vers le tuyau vers moi pour m'arroser
Ensuite, j'ai donné l'appareil à un coureur de mon équipe, lui demandant de me photographier: sale, souriante, des dents blanches au milieu de la boue, et 2 yeux verts brillants
Les piles étaient déchargées
Je voulais la mettre sur mon blog
Une envie subite
La technique en a décidé autrement
C'est peut être mieux
Je ne sais pas si je souris de manière superficielle pour cacher le mal, ou si au fond de moi je suis comme çà
Ouverte vers les autres
Aujourd'hui, la nausée m'a terrassée...
J'ai peur de savoir où je vais passer les prochaines années de ma vie
Une évidence
Parce que je suis comme çà
Parce que c'est la logique
Il y a peu, j'ai lu sur un forum (merci Mel) une définition de l'amitié que j'approuve.
Alors je suis prête...
Je ne peux pas en dire plus, c'est ....terrible.