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face au vent-avel a benn
25 juillet 2005

Désormais,ne vous fiez plus à la date de

Désormais,ne vous fiez plus à la date de publication des messages
Je tape quand je le peux,et ne voulant pas vous saturer en 1jour, il y aura parfois des messages antidatés

 
Ecrire. Que ce mot me fait mal, quand je pense à "avant"
Pourquoi j'ai commencé
Pourquoi j'ai continué
Pourquoi il y a seulement 8j j'écrivais encore, et avec une envie folle d'en faire quelque chose.
Pourquoi je continue
Pour rien
Pour moi, parce que je suis restée la même, et que rien ne changera

     L'envie demeure...
J'essaie de retrouver la voie
J'essaie de garder les yeux sur l'horizon
Chuter

    Sur un autre blog j'ai lu " depuis longtemps je n'attends plus rien de personne"..
Une phrase souvent lue, mais ici issue d'un commentaire magnifique
Une phrase de force, pas de renoncement ou de douleur
Mathilde, sans le savoir tu m'as fait tant de bien
Tu m'as rappelé une partie de l'essentiel: ne rien attendre de personne
Car la seule personne dont je suis en droit d'attendre quelque chose, c'est de moi même
Un trait, tracé , définitif, sur mes utopies
Les valeurs qui sont les miennes ne sont pas celles des autres
Je dois croire en moi
Ceux qui croiseront ma route et y apporteront un peu de douceur, avec quelques mots, je les en remercie d'avance
Je sais que l'on est toujours seul
Meme au milieu de la foule
Seul pour affronter le pire
Seul pour se battre
J'ai lu ici, quelque chose comme: "tout ce qui a été grimpé ne se redescend pas"
C'est une idée qui se défend
Quand l'escalier s'écroule, on reste toujours sur la même marche, plus bas, simplement.

    Alors quand tout s'en va on se raccroche à quoi?
    A ses enfants
    A des bétises aussi
   
    Physiquement c'est la chute aussi
Les hormones en folie, rien ne va, et le doc se gratte la tête... Je tiens encore debout, pourtant, j'écris!
Zut! on peut aussi écrire couchée, encore raté
Courbatures ,frissons, l'épuisement amène un état de pré-grippe permanent
Et rien ne vient.

    Et parfois, un éclat d'envie...
Hier soir, j'ai regardé mon maillot noir et blanc de championne, enfoui dans un capharnaum pas possible.
Et au lieu de me détruire, cette vision m'a reconfortée
Je l'ai voulu
Je l'ai eu
Je ne le porterai peut etre plus
Le vélo et l'avenir?
Mais tant pis
Un  jour, je reviendrai. En vélo? ailleurs?
Je prendrai plaisir à faire du sport
Un jour
Je l'ai promis
A moi même
C'est déjà assez
Je suis la dernière personne à croire en moi, alors il faut que je continue à croire

     Pourquoi avoir toujours besoin de s'accrocher à quelque chose pour avancer?
Faiblesse...
Je ne suis pas un héros, je ne suis pas un roc
Et même les  pierres craquent parfois
Elles s'usent, elles se fendent, elles s'écroulent

     J'ai tellement changé depuis Avril
J'ai appris le sang froid, la maitrise
Les effets des tempetes ne se font voir que plus tard
Sang froid, comme ce froid qui me glace
Mais je l'accepte
Je souris à l'idée de ces stages pour "cadres à remotiver" au Japon
Ces hommes alignés en train de se faire descendre par leur chef
Bandes de 1/2 portions...
Je vous bats tous à ce jeu là
J'ai atteinds un niveau de self control hallucinant, très oriental tout çà
Je me souviens de ce soir d'Avril dans ma chambre d'hosto, un soir où le ciel m'était tombé sur la tête, sans prevenir
J'avais presque oublié que le ciel  pouvait tomber
Et il n'en finit pas de le faire
Même pas peur
A quoi çà sert de vivre quand on n'a même plus peur?
A vivre
J'ai des choses à prouver
Ce qui prouve que je ne suis pas totalement detachée des choses
Sinon j'aurais dit: je n'ai rien à prouver, je sais ce que je vaux, et çà suffit

    En moi reste la volonté
Celle qui me fait dier que si je n'arrive pas à escalader les montagnes qui sont face à moi, je  les rongerai, à m'en faire saigner les dents
Mais j'y arriverai
A faire grandir mes enfants
Et en même temps à faire quelque choses de mes mots
A suivre ma voie
A trouver ce pour quoi je suis faite
Et à bien le faire
   
    Que ceux qui sont avec moi, mais vraiment avec, pas à moitié, me suivent, soufflent dans le même sens
Car j'irai jusqu'au bout
Je donnerai tout
Pour les autres tant pis
Pas de "un jour oui un jour non"
Pas d'essai
On fait ou on ne fait pas
On est ou on n'est pas

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Commentaires
G
quand on a commencé à écrire, que ce soit sur un blog ou ailleurs, on ne peut pas s'arrêter de le faire, dans sa tête au moins, si le reste ne le permet plus (l'ordinateur, la connexion, le ciel qui tombe). La fièvre rend les propos un peu plus ... fièvreux (je n'ai rien compris aux histoires de dosage !), mais ne les empêche pas.<br /> On peut développer certaines pathologies sous le pur effet du stress, mais qui généralement rentrent dans l'ordre dés que la vie commence à le faire.<br /> <br /> poste quand tu peux, sauf vacances loin des connexions, on sera là.
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