adoucir les peines...
Le coeur qui saigne... On est lundi,et le temps va tellement vite..
Alors,pour me réconforter je me ballade au milieu des fleurs. Un rayon de soleil et tout parait plus doux,plus supportable.
J'en ai fait un 2eme album photo,quelques fleurs du jardin,ce lundi 11 Avril,un jour comme un autre. Je les regarde tout pres,et au plus je me rapproche au plus çà adoucit mes peines.
Finalement,je préférais l'ancienne méthode: ajouter mes photos en plein milieu de mon blog,là çà demande une manip supplementaire,et çà nuit à l'esthétique,enfin,moi ce que j'en dis hein?
Le poids des mots était écrasé par les photos? peut etre... Mais là,çà parait si triste...
Alors,pour egayer ce message si plat,j'en rajoute une ici,une de l'album,la plus douce,assortie à l'encre de ce message
Ce rhodo là,c'est mon préféré,il semble si fragile,mais ses fleurs sont si douces... bientôt,il sera entièrement couvert de mauve,peut etre aurais-je le temps de l'admirer avant la semaine prochaine
Et voici que mon spleen me reprend... Je pense "rhodo",et automatiquement mes envies d'évasion reviennent en courant... Les rhodos poussent en Chine,là bas,loin,très loin vers l'Est... Si je consulte mon encyclopédie botanique,je lis:
"Rhododendron augustinii: espece botanique du Sud de la Chine et du Tibet... Comment pouvait il en etre autrement? Chacun son Himalaya... Chacun en rêve,pour s'y perdre,s'y retrouver,s'y oublier... renaitre.
L'espoir fait vivre... J'ai lu il y a peu que la frontière du Cachemire,entre le Pakistan et l'Inde avait été réouverte... J'ai immédiatement eu envie de faire mes valises,trop peur qu'ils la referment! Alors je rêve...Je me vois me laissant dériver sur les canaux de Srinagar,avant de passer le Karakoram,et de voir enfin le soleil se lever derriere le Ch'aio ko-li Feng (en Français,K2,8610m) . Suivra la traversée du desert...jusqu'aux oasis de Turpan...,la Mongolie,et la redescente vers les montagnes... Des mois,des années? une vie?
Un jour,ces rhodos, j'irai les voir sur place,et je me coucherai dans leurs pétales tombées au sol