pour me comprendre...pas facile!

 Nouveau cahier,toujours la même..

  Certains d'entre vous commencent à etre habitués à mes sautes d'humeurs,pour d'autres,celà doit etre une découverte: notre amie roitelet (regulus regulus en latin) change d'avis 20fois par jour. Non pas 20 fois,disons que je peux passer du pire au meilleur ou vice versa,mais pas plus quand même! Et ce ne sont pas des caprices de diva,quand j'ai mal,j'ai vraiment mal.

  J'avais envie de l'effacer completement ce blog,j'aurais eu l'air intelligente aujourd'hui! Un peu comme si j'avais tenté d'aller récuperer les cendres du cahier au fond de la cheminée,si je l'avais reellement mis au feu. Il a sauvé sa vie par miracle celui là,je l'ai juste jeté rageusement dans un coin,ne voulant pas détruire ce que j'avais aimé.Et ce cahier fut parfois la seule chose qui m'a rattachée à l'envie...de continuer.
Souvent je l'ai mis à l'écart,délaissé pendant 2 semaines. Quand on a mal écrire fait du bien,mais quand le mal est trop fort écrire ne fait que remonter le pire à la surface.
Oui,je crois quand même que j'aurais pu le bruler.Car rien de ce qui est écrit dessus n'est vraiment sorti des profondeurs de moi même.Ce cahier c'est encore un piège. Mes pensées profonde,c'est en moi et seulement en moi que je les écris.

   Là .maintenant. Si je voulais,je pourrais noircir des pages,mais je vous en ai déjà parlé,je ne peux pas,pour de nombreuses raisons. Parfois,j'ai envie de faire un 2eme blog,un hyper privé,dont personne ne connaitrait l'URL. Totalement contraire à l'idée d'un blog? Oui. Alors je ne le fais pas.En fait,ce ne serait qu'un journal intime,et je ne pourrais survivre à l'angoisse de le savoir se ballader sur le Net,si caché,mais si accessible en même temps.

   Malgré mes réticences,je me sens me livrer,peu à peu.Bizarrement,c'est sûr.Parfois je voudrais employer des mots simples,aller direct au fond des choses. Et me voilà engluée dans des histoires compliquées. Parler,de quoi,faire comprendre quoi,à qui? et en même temps taire,taire quoi,à qui? ne rien lacher. Je finis par tous vous connaitre,et si souvent l'envie est forte de me confier,je sais qu'au plus j'avance au moins il me faut en dire.. parce que je vous connais.

     Confus? Enormement!

     Combien a t'on de couches de peau exactement?

   Je suis arrivée ici,déjà à vif. 28 Fevrier.Hier. Passée depuis par tous les stades de la dépression et de l'exaltation. Toutes les couleurs,du gris au bleu. Aucun pays ne me correspond autant que le mien,le pays des giboulées éternelles,le pays où il pleut sous le soleil.

     Combien de couches de peau ai-je enlevé depuis que j'ai commencé ce blog?
Pas beaucoup,j'en suis consciente. Pour saisir ce que je suis vraiment,pour me comprendre,il faut savoir me lire,et surtout lire ce qui n'est pas écrit. "pour  me comprendre"... Que voilà une chanson qui me bouleverse! J'adore Michel Berger... Mais si j'écrivais ici les paroles des 3 chansons qui me viennent à l'esprit,ce serait passer les limites que je me suis fixées.
Ici,je connais quelqu'un (Salut Angel,je pense à toi) qui me comprend,et qui doit savoir quelles sont les 3 chansons en question. Je vous demande de ne faire aucun commentaire.

     Je resterai donc dans mes silences,mes mots tout faits,sans rien derriere,sauf si on me comprend vraiment. Et finalement,si je devais écrire des paroles de chansons,ce ne serait pas en Français,comme si les mots dans une autre langue avaient une autre portée. Et là,me viennent immédiatement à l'esprit,U2,et Texas.... Des mots vrais,du déchirement,des vibrations.

       J'envoie donc.... des silences.

     Je me dévoile quand même peu à peu,m'otant toute protection,encore plus vulnérable,mais il le faut,il arrive un moment où il n'y a plus de place en soi pour écrire ses pensées....

     J'en aurais écrit des pages,mais il est si tard! alors je me sauve,avec tout ce que je n'ai pas dit...encore.

Comments

[endorfinn]

En relisant encore une fois ton post, tu dis nous connaître tous... ???
Dis moi qui je suis alors... J'aimerai tant le savoir.

[endofrinn]

Je ne sais commenter le silence qu'avec un autre silence.

Si tu t'écorches en enlevant, tes peaux, comme pour un oignon, plus tu en enlèveras, plus tu risques de pleurer.

Habille-toi de couleur, pas de douleur. Mue, mais ne t'écorche. Renais mais ne meurtris pas.

[Pépo]

Coucou petit roitelet!
Ce soir c'est moi qui ne dit rien!
La bouche garde le silence pour écouter parler le coeur.
A. de Musset