Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
face au vent-avel a benn
13 janvier 2007

voyages...à extérioriser quand le temps sera venu

En fond d'écran, depuis une semaine, cette photo:

4855955

Ceux qui lisent mon blog on du déjà  la voir cette photo.
C'est Shibam, ville du Yemen, poussée verticalement en plein désert.
Patrimoine mondial de l'Unesco. Surnommée "Manhattan du desert" par ceux qui n'ont vraiment aucune imagination.
J'aime m'y perdre en imagination, dans l'ombre tiède entre les murs de terre.
Dire que j'ai une envie folle d'y aller est proche de la vérité, et loin en même temps.

Shibam fait partie de ces lieux/choses/et autres qui existent, qui me plaisent au delà des mots, avec une force immense et sereine.
Je pourrais m'y précipiter, assouvir enfin cette envie, m'y fondre, partager cet attrait. Car ces lieux qui m'ont, et qui m'attirent toujours ont toujours partagé quelque chose de fort avec moi.
Oui, un lieu donne, et reçoit.
Voyage rime avec partage.
Et "partage" est un mot capital pour moi.
"Respect" aussi, et se précipiter sur ce que l'on désire c'est souvent ne pas respecter l'objet de ce désir.

L'heure est au déménagement, point aux voyages, excepté les voyages intérieurs.
L'heure viendra, où j'irai la voir et l'aimer face à face.
Et j'irai, quand l'heure sera venue, quand elle m'appellera.

A vouloir assouvir chacune de ses envies immédiatement, on y perd énormément.
Cet espace temps presque douloureux au début, ce désir violent qui se renforce en le contenant.
Ou meurt...
Il est des envies que le temps n'effacera pas, renforcera dans leur stabilité, en fera du bonheur.
Shibam en fait partie.

Je pourrais vous parler de même, des coupoles bleues de Samarkand...
De l'Iran où j'irai car il faut que j'y aille, c'est gravé au revers de mon âme.
Et du désert, encore et encore.
De ce que l'on y ressens, de ce qui y change en nous.
De ce que l'on y laisse, de cette force qui y nait, qui était en nous, nous ne le savions pas.

Je pourrais vous parler de l'Est, de l'Orient, du côté où s'élève le soleil, du côté où nous nous élevons. Vers nous, et vers les autres.

Je pourrais ne faire que rêver...
Pourtant je sais aussi que l'Orient commence par ceci (et çà aussi c'est gravé au revers de mon âme)

7640906

Beyrut, autoroute sur fond de destruction guerrière.
Photo ici

C'est de là que je partirai...
Pour l'instant, je laisse l'instant m'envahir.

Publicité
Commentaires
Z
Il y a mille manière de voyager, comme tu dis, dans son intérieur, dans ses rêves et même autour de sa table de cuisine avec beaucoup d'imagination......Et aussi dans tes mots<br /> Le désert mon rêve!!!<br /> <br /> Bisous de zibulinette
J
yesssssssssss!<br /> <br /> LOL<br /> <br /> le compte a rebours vient d'entrer à 3 ans!<br /> :-))))))))))
K
ville fantasmatique en effet et de phrases dessous qui entrent en résonnance...
L
Daniel: quand je partirai, je ne sais pas où je m'arrêterai, et même si je m'arrêterai un jour.<br /> Comme disais une de mes lectrices (hein JT :-)).<br /> Je m'arrêterai peut être au coin de la rue, mais je serai partie.<br /> <br /> Quand à croiser "le Voyageur" dans le désert...<br /> Le désert est si vaste, mais qui sait?<br /> Encore une fois, je ressors mon vieux dicton kazakh:<br /> quand tu croises quelqu'un dans le désert (c'est si vaste que c'est rare!!)(ami oui qui que ce soit) fais lui la fête, comme si c'était la dernière fois que tu le voyais.<br /> amitié, relations humaines en général, et "culture du carpe diem", faut croire que ce kazakh là avait tout compris.<br /> " l'entre instant" est souvent douloureux.<br /> Mais le mot "entre" ne signifie t'il pas qu'il y aura d'autres instants?<br /> alors...<br /> je ne dirai pas "inch' allah, n'etant pas croyante.<br /> Faudrait que je pense à inventer un:<br /> "inch' moi même,les autres, et la vie qui va"...<br /> :-)))))))
D
Et le nord est de l'Inde? pour voir le tombeau de Charlie...<br /> Bize<br /> P.s. si tu vas dans le désert, dis bonjours à mon ami le voyageur...
Publicité
Derniers commentaires
Publicité