éphémère
Il y a des jours, où l'on se réveille en se disant que désormais, ce sera le 11 septembre tous les jours...
Soupir de découragement.
Lucidité glaciale, constat, rien à rajouter.
L'été se meurt, il n'aura duré que... le temps qu'une étoile filante traverse un ciel trop noir.
Elle reviendra, peut être...
Si elle ne se perd pas en route, l'espace est si immense.
Ras le bol de cette image, "le 11 septembre".
Désormais, ce sera... je sais plus.
Que me reste t'il?
La déconne?
Repartir hanter le sana de Huelgoat, tel Victor Segalen?
Lire Hamlet, et trébucher sur des racines, y mourir?
Faut pas confondre...
Victor Segalen a confondu "Lire Shakespeare", et "dire j'expire"...
Ok, je suis lourde, je sais...
Tout est lourd.
Mon passé, mon présent, et même ce futur qui ne pèse pas grand chose.
Ephémères nous sommes...
Comme le jour, la lumière, la beauté, le bonheur...