Indiana Vermillon et Indiana Blue à la recherche du sana retrouvé
Chose promise, chose due, je vous ai ramené Mélusine entière!
Enfin, presque....
Elle aura laissé là bas 2 choses:
Ses illusions: le monstre du sana avait décidé de se mettre en couple avec le fantôme du sous sol, à notre grand désespoir...
Sa...
Nan, vous le saurez bientôt! (MDR)
1) La rencontre
A peine arrivée au petit village de H***** (je ne mets plus le nom en entier pour ne pas faire râler Kleger), je remarque un attroupement suspect sur la place du marché.
Qu'est ce donc?
Mais c'est bien sur!
Le monde entier ayant lu mon blog, savait que nous avions prévu de débarquer ici ce matin, et le monde entier nous attendait, APN en bandoulière, caméscopes armés, carnets d'autographes brandis vers nous.
C'est difficile à vivre la célébrité parfois...
Nous nous frayons un passage à l'aide de mes bâtons de marche, et de quelques coups de pieds ( ne pas abîmer nos petons).
2) Le sana
Nous prenons quelques sens interdit afin de semer la foule en délire, traversons le lac à la nage, empruntons la cape d'invisibilité de Harry Potter, et parvenons enfin sur la route du sana.
Là, Indiana Blue me dit: bédidon, mes chaussures de marche neuve! La semelle est décollée!
Indiana Vermillon ne dit rien, mais n'en pense pas moins: ses vieilles grolles lourdes et rouillées des oeillets ne risquent pas de se décoller, elles ont déjà fait plusieurs guerres, et plusieurs expédition au sana.
Gentille comme je suis, je ne prends pas exprès de chemins pleins de ronces et d'orties, pour rayer les bras de Mélusine.
Surtout que MOI je suis en short... Faut pas pousser mémé(lusine) dans les orties...comme on disait dans le Sud...
1er étage: j'évite de précipiter ma compagne d'équipée dans le 1er trou de plancher venu... Je ne lui demande pas de jouer à colin maillard près des escaliers branlants...
Qu'est ce que je suis gentille!!!!
Nous prenons quelques photos, la lumière est inouïe ce matin.
2eme étage: j'évite aussi de dire à Indiana Blue: ferme les yeux tu vas avoir une surprise... (descente directe au sous sol sans toucher les plafonds/sols du 2eme et du 1er vu qu'il n'y en a plus)...
Je n'ai pas rebranché non plus l'électricité dans les câbles auxquels nous nous accrochons dans le couloir...
Vraiment, quelle délicatesse!
Indiana Blue a le coeur d'une aventurière... Elle contemple longuement l'escalier fin comme du papier à cigarette qui monte au 3eme, ainsi que l'absence d'escalier qui le prolonge... Quelques mètres de vide à sauter, rétablissement sur un plancher brûlé moisi... Euh? Quel est le record du monde du saut en longueur sans élan?
çà va pas le faire...
Nous sommes têtues, explorons toutes les salles, et dénichons un coin superbe tapissé de moquette rouge beurk où il serait possible de poser une échelle pour acceder au 3eme, après avoir bu un demi litre de lambig et fait son testament.
Mon notaire étant en congé, et Mélusine ayant oublié son fut de lambig, nous remettons cette aventure à un autre jour.
Pis... On avait pas d'échelle... Sinon...
Rez de chaussée:
Je n'enferme pas Indiana Blue dans la chaudière: toutes les bouteilles sont vides, ce serait idiot!
Nous laissons le monstre et le fantôme à leurs amours en soupirant, et nous sortons faire le tour des dépendances...
Là, nous explorons la maison du gardien (?) dont j'avais montré la porte il y a peu.
Et nous tombons dans une pièce où d'étranges inscriptions me font frémir!
En effet, rappelez vous:
Commentaire de Kleger et ma réponse:
Mince ! Va y avoir 15000 personnes de plus à débarquer, après avoir lu ça ! Où c'est que je vais me garer quand j'irai chercher mon pain et mon tabac, hein, tu peux me le dire ??? (Tu ne dis pas si vous auriez aperçu une petite biche aux alentours de la mare aux sangliers. Ca m'est arrivé, tôt le matin, plus beau qu'un rêve !)
Bon, je rectifie pour Kleger:
Huelgoat est un endroit de misère,
où est impossible de se garer ( c'est vrai!), où il n'y a rien à voir,
ou les sentiers ont des pentes de 45% minimum, où le loup garou rode au
fond des bois, où les habitants sont cannibales, où les rochers
s'écroulent sur vos têtes sans prévenir, où..
j'en ai assez dit? :-))
ET BIEN TOUT EST VRAI!!!
La preuve:
Le loup garou!!!
les cannibales!
Je n'étais pas rentré dans cette maison avant!
Et je savais tout...
Damned! Suis la réincarnation de Madame Soleil?
Je frémis... le village de H**** n'est vraiment pas fréquentable... J'avais raison!
Avec l'accord d'Indiana Blue, je vous diffuse la "descente des marches du 2eme" comme si vous y étiez!!!!
Euh? j'y vais là?
la lumière divine est sur moi! Je ne risque rien!
chiche on remonte?
Voilà vous avez vu Indiana Blue en action!!!
Sur la route du retour, Indiana Blue me dit: je boite du pied gauche, c'est étrange... Elle regarde ses pieds et découvre qu'elle a perdu sa semelle au sana!
Dure journée: ses illusions, et sa semelle, elle s'en souviendra...
Remarquez que sur la photo, Indiana Blue a déjà perdu sa semelle...
Indiana Vermillon boite aussi du pied gauche, mais c'est pour une autre raison...
De retour au village, j'emmène Indiana Blue visiter les touristicspots du coin. Après qu'elle eut changé de chaussures bien sur!
3) Le chaos
Indiana Blue me demande:
- M'enfin? Comment ces cailloux immenses sont arrivés là?
- euh?
Mais je te l'ai dit!
C'est l'architecte Pierre du K.Haut de Huelgoad qui les a construit!!!
(Faut tout leur dire à ces filles de pas d'ici...)
- M'enfin? Ils ne sont quand même pas tombés du ciel?
- Bon... Je crois qu'il va falloir que je te fasse un cour de Breton.
En breton, le pluriel d'un nom est marqué par le "ou" final, ou bien par le "o" en Morbihan (dialecte vannetais)
Donc:
Caillou est un mot pluriel, le "x" ne sert qu'à faire c*ier les écoliers qui ânonnent pou/genou/hibou
Et en Vannetais, çà donne caillo ( de sang)!
Tu as compris?
- Ben, çà m'explique pas comment ils sont arrivés là?
- Ben! du ciel logique!
Caillou étant un pluriel, c'est le pluriel de caill , oiseau que l'on déguste parfois rôti, et dont les oeufs font de bons amuse gueules...
La caill çà vole?
- Ben oui!
- Et voilà! les caillou sont arrivés ici en volant!
- Merci Indiana Vermillon, je n'y aurais jamais pensé seule...
- Pas de quoi Indiana Blue...
Indiana Vermillon prend la pose pour la postérité:
Nous faisons la pose miam sur le Camp d'Artus, puis descendons à la mare
4) la mare aux sangliers
Là, Indiana Blue prend son pied et... le pose dans l'eau!
Niark niark... ( les requêtes Google qui vont suivre...)
Et bien non je ne vous montrerai pas la photo, qu'elle voudra peut être publier sur SON blog.
Nous papotons tranquillement en baignant nos petons, puis nous allons nous poser sur un rocher à l'ombre.
Une goutte d'eau s'écrase sur Indiana Blue..
Il fait très beau: elle pense à un oiseau incontinent...
Une autre
Une autre
Sur moi aussi
Nous nous disons:
Le monde entier est au courant de notre itinéraire, il doit y avoir un espion lecteur caché armé d'un pistolet à eau!
Nous scrutons les alentours de nos yeux tapis. Pardon... perçants.
Rien...
S'en suit un délire...
Et si les m'sieudame qui viennent de passer étaient en réalité des lecteurs de blog incognito, venus nous voir sans se présenter?
J'avoue que c'est une idée que j'aurais eu si j'avais lu ce blog et si j'habitais la région...
Du genre à dire le lendemain:
Alors Laouenanig, tu étais bien assise sur le caillou de la mare? Je suis passée à 10cm de toi et j'ai rien dit na!
L'eau continue de tomber...
Nous espionnons le ciel: rien. Et soudain, nous découvrons avec stupeur que c'est l'arbre qui nous ombre qui pleure!!!!
Ce n'est pas un saule, mais il pleure!
Il fait une chaleur torride, cela ne peut pas être la rosée du matin à ...15h!
Il faut donc en conclure, qu'ému par notre beauté matinale, midinale, aprèsmidinale, et vespérale, il pleure de ne pouvoir nous avouer ses sentiments...
Quel coeur d'artichaut cet arbre!
D'ailleurs,il en Tremble...
Et moi, à y penser, je suis un Peuplier de rire...
Mais bon... Démarrer une relation sans parler le langage des arbres, avouez que çà Frêne...
Pis l'amour, çà devient vite une Chêne...
Et Buis, sans Bouleau, comment faire vivre notre famille pépinière? Hêtre pauvre c'est pas cool...
Il me fait du Charme, mais Genet pas la tête à çà...
Plutôt envie de me Noyer dans la mare, Houx de me pendre avec un élastique à ses branches...
Au bord du Mélèze, je décide de rentrer, en mangeant un bout de Pin ...
Il sera dit que toute ma vie je resterai Saule...
Ah, mais pourquoi Tro(de)ène?
OK, je sors...
Il est déjà l'heure de prendre le chemin du retour...
Nous nous promettons de revenir ici avec une échelle dans le sac à dos, et nous quittons rapidement, avant que la troupe de paparazzi nous tombe sur le râble...
Au coin de la rue, un cannibale ricane...
"Dommage, c'était ma journée Slim Fast", sinon je me serais bien fait une brochette d'Indiana"..
Vraiment pas fréquentable le village de H******....