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face au vent-avel a benn
24 mars 2006

googledélire...

Et voilà: de plus en plus épuisée, mais je rompt ma grève des mots pour vous faire rire.
Limite "au théatre ce soir" pièce comique en plusieurs actes, costumes de ...(je me suis tellement pris de vestes que j'ai oublié le nom!), décors made in Google, scénario made in Moi.

En impro comme d'hab

Le roitelet roitelait, paisible dans le ciel, , quand il aperçu un buisson de myrtilles sauvages:
- diantre se dit il (l'était cultivé le bougre!), il piqua droit sur la chose, mais il était bigleu, et se fracassa contre le vieux chêne.
N de D! on peut pas faire pipi nue en forêt tranquille demanda Elisabeth Goudge. (à qui je demande pardon!!!).
L'oiseau tout étourdi se sentait tout con aussi: perdu comme un oiseau tombé du nid.
Il avait mal partout, l'allait devoir se trouver un rebouteux à Neuchatel.

Adieu les exibitions de skateboard à Chateaulin! son prof et maitre: le symbole religieux Maître Yoda(???) devrait assurer tout seul.
Pour se détendre, il se rabattrait sur la piscine de Dinard. là, il rencontra Virginie Efira en maillot de bain, fallait faire gaffe de ne pas se perdre entre ses gros seins.

De nouveau sur pieds (sur ailes, pardon), notre ami oiseau s'en fut se rouler dans les ancolies sauvages, aussi légères que lui, et chercher de jolies cachettes dans les anémones sauvages.

L'annif de Madame Roitelet approchait: que lui offrir? Il alla faire un tour au Leclerc de Lunéville, tout près duquel tapi**nait une sal*ope des Vosges... Pas d'idées (de cadeau bien entendu!). Il ferait un tour  dans une bijouterie à Barbès, elle serait heureuse! Un beau collier pour roitelet, et un bouquet de Lilas, de quoi faire glousser Madame!

Pendant qui voletait sur un jardin moche, il  se posait des questions sur l'insoutenable légèreté de l'être: il pesait 5 grammes, mais lui était respectable!
Il n'était pas friand de sites de se*xe amateur, ni de blogs de filles n*ues qui font pi*pi, ni de filles cocho*nnes, et quand il prenait des photos de grues, c'était des oiseaux qu'il immortalisait! Pas les Prostit*uées de Brest!

Il se croyait loin de ce monde lamentable, jusqu'au jour où sa meuf lui dit: "je veux faire l'amour par sms"...
Dégouté, il pris ses maigres affaires, et partit sur les routes, tel le vagabon Knulp de Hermann Hesse.
Notez au passage, la transition de haut vol: comment passer du niveau 546 sur l'echelle du lamentable, à la littérature contemporaine!
Partir, fuir, c'était çà ou se noyer dans le Raz de Sein, et depuis que l'Abeille Flandres était partie loin des côtes bretonnes, il avait le blues... Ce n'étaient pas les photos de l'Abeille Bourbon en pleine mer qui allaient le rassurer: comment un tel monstre  pourrait il repérer un petit oiseau noyé hein?

Comment allait il gagner sa vie?
Prendre des photos d'Iliens bretons?, des photos volées d'entrecui**sses en ville? des photos d'eunuques dans les palais des Mille et une nuits? de photos de nudi*stes en vacances?
Pfuit..
Autant s'enfermer à l'intérieur d'un tombeau, ou mieux, s'incrire dans une madrasa en Syrie, il deviendrait un sage.

Et quand il serait à Damas, il pourrait faire du marketing en Syrie en 2006. Il avait  un plan d'enfer pour commercialiser des collants et des bas, faire une méga expo au Palais Azem, et voulait aussi se lancer dans le deal de statuettes de vaches en couleur.
Mais Damas était loin, il s'était gourré, s'était posé à Djerba, et de tire d'aile en tire d'aile, s'était retrouvé à l'arrêt de bus route de Berre dans le 13.
Là, une Bretonne salo*pe dissertait sur l'horizontalité, tandis qu'un sardinophile cherchait à rejoindre Marseille pour récupérer la pièce maitresse de sa collection: la sardine qui a bouché le Vieux Port.

Epuisé, et ce bus qui venait toujours pas, il sauta dans un camion benne. Malheureusement, le conducteur lui bassina la tête avec un traité sur la fabrication des bennes.
Loin de ses lectures habituelles... il avait écrit à Aragon une longue et interminable lettre, des poèmes sur les scarabées, mais son maître à penser lui avait répondu:
- tu fais ch*ier, fais plutôt un blog d'écorché vif!

Il continua sa route, et se retrouva à ...Nantes. L'orientation et lui hein? Il voulait passer par Altkirch, mais le brouillard l'avait dérouté.
Pfuit! siffla t'il sur un mur de pierre: I'm lost, but I'm not stranded yet!
C'est alors qu'il remarqua le porte bonheur sur le mur... enfin un signe que le Paradis n'était pas loin!
Pourtant, son pôte Pierre Sahuc (???) lui avait dit un jour: quand tu seras dans le Taklamakan, tourne à droite après le cailloux pointu, le Paradis c'est là! Et ce désert là, il ne ressemblait pas à la mer des Tropiques!
Il en était loin...  Mais il était libre. Et comme le racontait Albert Cocoz dans "Risque"...

La nuit tombait: pour dormir, il avait le choix entre un bidon de lait peint, et un  hortensia "you and me forever".
Il choisit le bidon, parce que "you and me forever" hein? de quoi rire! si c'est pas une phrase à caser dans la rubrique "humour du soir"...!!!

M'enfin... Vagabonder c'est bien, mais à force de ne rien faire, on finit  à "comment arriver à l'interdit bancaire" en 10 leçons!
Fallait bosser! Le roitelet nichait tout en haut des sapins, il se renseigna donc sur le "salaire d'un élagueur grimpeur", mais il faisait pas le poids! trop lourdes, les branches...
Il lui faudrait, vu sa stature, se rabattre sur l'élagage de bonzaïs japonais, moins naturels, mais plus abordables.
Pour l'instant, il était au bord de la route, et trop crevé pour voler. Il faisait du stop quand s'arrêta Guy Peinturier, au volant de sa flambant neuve Laouenanig automatique. Vous connaissez pas la marque? Pfuuittt!
Faut sortir! Guy était photographe, mais pas du tout dans la catégorie photos de cuisses de nymphes nue*s en couleur...
Ni dans celle des photos de filles dre*ssées (Là, j'avoue ne pas rire du tout, et encore, j'évite de retranscrire les requêtes carrement censurées).
Tous ces excités pouvaient se déchainer! Lui, sur la crête des Montagnes Noires, il agiterait la sienne (de crête!), au petit bas vent ( ???), voire même au vent de champignons (y en a, ils doivent fumer la moquette!)
Il regardait les nuages, les oreilles décollées, (çà a des oreilles un oiseau, nan!!!), en regardant voler les poissons porc-épic...
Cherchez l'intrus? Pfuuit.... çà vole un poisson porc-épic, SI JE LE DECIDE, na!!!!

En provenance des stats, toujours pas de requête "Georges Clooney", après on se deman
de pourquoi j'ai le blues...

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Commentaires
L
Crooke:<br /> une espèce utopique je pense...
C
Arf... j'aime beaucoup le passage de "'l'amour par sms" à "Herman Hesse"... Sinon, y a vraiment des trucs étranges : c'est quoi un hortensia "you and me for ever?"
L
moi?<br /> passer à la télé, pour parler de mes écrits?<br /> P'tain, çà me rappelle un truc çà..<br /> dommage que l'on ne puisse pas mettre de gifs sur un comm, j'aurais rajouté:<br /> "idées noires"<br /> et "poisson in the bocal"...<br /> <br /> Prix dynamite? no problem, chuis au bord de l'explosion!
T
" l'alchimiste " de Coelho revu et corrigé apr Laouenanig en pleine forme.<br /> <br /> Du grand art, fais gaffe, bientôt tu vas passer à la télé..<br /> <br /> Ou alors.. prix Nobel.. Monsieur Nobel, je le rappelle, est l'inventeur de la dynamite.. donc Laouenanig prix Dynamite ? Explosif !!!
E
heu rien, je fais juste un essai d'avatar ... bonjour laouen ;-))
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