face au vent-avel a benn

Parfois, la pluie s'arrête.Parfois, le soleil a le gout de l'instant.Heures tièdes à l'odeur de bruyère et d'ajonc, de pin et de fougère.La lande pique, la lande se refuse, et s'en retournent ceux qui même les yeux désespérément ouverts à s'en bruler les pupilles, ne voient rien. Car ici, il n'y a rien.Que des moulins en ruines, et des ruines de rien.Rien est beauté.Rien est tout. Des pierres en vrac où les pas sont hasard.Et plus bas, l'étang aux eaux ombre et lumière.Près de l'eau sombre, tout peut arriver.Comme rien.L'eau... [Lire la suite]

                                                                                                                            ... [Lire la suite]

Forêt gorgée d'eau, et herbe illuminéeEtang du Pas du Houx - PaimpontJe ne suis plus attirée par le glauque sous la surfaceJe ne veux plus savoir ce qui se cache au fondAu fond il n'y a rienQue le noir d'où je viens.Je marche, sur l'éclat froid du temps que j'ai stoppéMiroir de solitudeMouvance argentéeLe silence fait écho à mes pas.Je vis, vers la lumièreElle me guideTel un amer oublié.Celui qui n'a pas de butNe se perdra jamais

Ces doigts en ont tracéDes mots à ne pas lireL'espace avait un nomEt mes mains l'épelaient.Ce voile sur ma peau -Ce qu'il reste de mon fantôme -Il me colle au silence.Si je le griffeSi je l'arracheJe me déchire.Alors j'ai appris à vivreDerrière la lumière

Derrière, ces mots, l'ombre de ma mainDerrière cette ombre, la lumièreLa première phrase résume tout.Je peux même rajouter: j'écrirai après moi.Lignes tirées de "Journal de Lumière"Anne José Lemonnier.J'écrirai après toi. Mais je ne suivrai pas les lignes,j'écrirai en travers.Pour respecter ce que nous sommes.Pour  l'éprouver visiblement.Tu es la ligne horizontale,la fidélité tracée par le temps à la règle des vagues.Je suis la ligne verticale, le vertige latent,l'interrogation incessante.Tu es la certitude, et moi le... [Lire la suite]

Le vent ne voulait plus-meporterj'avais du confondre...le ciel et le souffle d'un mirage.Quand les anges au sol s'écrasentépuisés, car,il n'y a pas d'Iles dans le cield'Ile, pour elled'il, pour aile.Quand le bleu se fait ameren moi je vole.Cette lumière, de ma plumequ'éclaire t'elle?

Regarde...Entre ces pages de lumièreC'est mon ombre qui appelleEntre ces pages de lumièreElle s'estompeAu fil des jours où tu me niesLe livre reste ouvertCes mots, personne ne les lit

Sur ces pages blanches, que puis je écrire?Ces mots effacés, je les ai écrit, je les écrirai encore.Même sans toucher au stylo.Ces mots effacés, je peux toujours les lire:La lumière qui me traverse les tracera sur l'ombre.je n'ai rien écrit sur ce livrejuste tracé sur ma photoquelques motsaussitôt gribouillésle livre s'appelle: "journal de lumière".

A bout de champTu dresses ton absenceA bout de chantJe me taisDe ton regard mortTu ne me sais plusEntre nous l'infiniAnat'm

J'ai suivi sans surprises tes contours déchirésJe les savais, appris à la force du malCe sont ceux de mon coeurMoi... Je visDemain, j'irai à tes pieds planter la margueriteCelle qu'en été j'effeuilleraiAu ventPour le ventTot-t'm... Un peu...