face au vent-avel a benn

Sur les rochers de la pointe, je me disais: encore plus loin, le sentier continue...Et encore, et encore...A quoi sert il d'aller toujours plus loin?Qu'en tire t'on?Après le dernier rocher, il n'y a plus rien?Si: il y a l'océan, qui recouvre d'autres rochers, en découvre d'autres parfois.Après le dernier rocher, il y en a d'autresJusqu'au bout du monde.Aller s'assoir sur le dernier visible n'est que vanité, et vaineté. Alors, il faut s'assoir.Regarder le dernier rocher.Et sourire...

Je suis de retour du Cap.L'eau était transparenteLe vent jouait dans les herbesEt moi, comme les fous, j'erredans les fougèresoui, je l'ai déjà faite celle là...J'en ferai un album, dès que je le pourraiRegardez cette eau turquoise...Ecoutez le vent.Vous n'entendez rien?Ouvrez votre coeur...

Il y  a des photos qui déclanchent des émotions... La photo de l'hôtel de l'Iroise, trouvée sur ce site allemand où je clique partout...Et le commentaire de Mélusine qui prouve que ce coin là aura marqué les coeurs. Elle vient de m'envoyer une photo ancienne...Sa nièce, cheveux aux vent, courant devant "ce qu'il reste de l'hôtel" juste avant sa démolition...La vie, devant la mort. Et maintenant?Point d'escaliers brûlés à grimperPoint de portes aux vitres brisées qui laissent entrer la lumière. Il nous reste... [Lire la suite]

Parce qu'il y a des photos qui remuent "quelque part"... Tout au bout du Cap Sizun: la Pointe du Raz.Avant: une vraie catastrophe... Un espèce de no man's land entouré de boutiques minables, la route qui mène quasiment jusqu'au bout.Après: la nature reprend ses droits, le site dégagé ne garde aucune trace de cet espèce de supermarché qui le défigurait.Par contre, près du parking, un sublime Touristland.Boutiques, crèperies, souvenirs made in... je ne sais  où.Je tiens tout de même à préciser que les produits... [Lire la suite]

Aujourd'hui, le journal local fait la une avec une nouvelle dramatique:Monsieur Michelin s'est noyé, en voulant taquiner le bar dans le Raz de Sein.Accompagné d'une autre huile, il s'était invité sur un ligneur de Sein, et le patron de la pêche d'Audierne l'avait accepté (non sans avoir ronchonné parait il) sur son bateau, à condition qu'un autre bateau prenne l'ami de Mr Michelin. Le patron était un ligneur expérimenté et prudent, son bateau de 8.50 en excellent état. Il connaissait chaque roche du Raz. Le Raz de Sein est un... [Lire la suite]

Entendu ce matin au supermarché:Avis de tempête!!Ce matin, seuls 5 bâteaux du Guilvinec ont pris la merDemain, il n'y aura pas de langoustines pour tout le monde!Ouvrez vos ressacs (de congelés)M'en fous: demain, j'achèterai du lançonmais bon, j'ai quand même pris un kilo de langoustinesc'était prévu pour aujourd'huiet pour dimanche?2 grosses vieilles je n'avais que l'embarras du choixOn s'accrocheçà va remuer   je m'autodécerne (autour des yeux) la palme de la note la plus plate de la... [Lire la suite]

Déclamé, sur le GR cotier, quelque part très très haut, au dessus des criques de sable blanc, à l'eau émeraude...Côte nord du Cap Sizun, entre Douarnenez et la pointe du Van: "Parmi l'âme des fous, j'erre, au milieu des fougères..." Et quelques photos, dont certaines seront spécialement postées pour certains de  mes lecteurs:Pour Crooke et ses Brennics Pour les "Parisiens" ( les citadins quoi!) Pardon, pardon, pardon:Le lichen ne pousse pas QUE sur les faces nord des pierres ou des arbres.Ce genre... [Lire la suite]

       Pour faire un coucou odorant et très coloré à Ars et à Mouette, je leur dédie cet album à dévorer (avec un estomac blindé) : mes sardines de Bretagne!      Je n'ai photographié que les plus belles, et les plus vieilles.                                                                ... [Lire la suite]

              Le jour se lève          Le vent s'est un peu calmé, mais il est toujours impossible de sortir          Il est 8h du matin, il fait 18 degrés.... Fou.          Je regarde le jardin face aux fenêtres          Les géraniums ont tenus, fleurs broyées, mais feuilles vertes, presque insolentes.          J'irai voir la forêt, quand la... [Lire la suite]

              Ce soir, les murs tremblent, comme les flancs d'un bateau trop lourd qui vibre sous l'assaut des vagues.Le ciel déverse des paquets de mer qui claquent les fenêtres, des gifles salées qui s'étalent sur les vitres.Ne pas ouvrir la porte: il faudrait se coucher dessus pour la refermer.Ecouter. Ecouter le vent vivre, éprouver de sa force tout ce qui lui résiste. Ecouter la musique de l'eau frappant le sol, emportant la terre en coulées tortueuses.       ... [Lire la suite]