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face au vent-avel a benn
24 mai 2009

mmm... Etretat.. 2eme :)

Rassurez moi: personne n'a lu ce qui a précédé ce post, épuré de toute confession?
Ouf!
Merci :)

Les confessions sur blog, çà ne me dérange pas du tout. Je maitrise. Mais quand çà tourne au message perso, inutile de l'étaler en public, même si çà peut passionner certains lecteurs à l'affut de truc vraiment perso.
Aucun autre moyen de faire passer ce que j'avais à dire sans utiliser le blog. J'ai donc rusé.
Et voici une version plus touristique de ce qui est retourné se cacher dans un coin du blog, inaccessible désormais.

Des photos, simplement des photos. C'est plus léger!

A propos des photos: elles sont ici en taille réduite. Si vous en désirez une en taille réelle, pour votre fond d'écran, ou pour jouer aux fléchettes dessus (on ne sait jamais hein!) laissez moi un comm. Je vais mettre ma nouvelle adresse mail à jour, pour ceux qui voudraient m'envoyer un mail au lieu de laisser un comm.

Aïe... Va t'en faire un post light après çà...  Je me sens un peu paumée là!

Ce WE en Normandie n'était pas prévu du tout. Que voulez vous... Je pensais le passer autrement. Avec un Normand, mais pas en Normandie. Bien que l'envie d'y aller, en Normandie, je l'avais fortement ancrée en moi.
mmm.. pourquoi? Joker :)

euh? ok, juré, on reste dans le touristique, merci!
Bah oui, mais si je situe pas un peu, personne ne comprendra!
Laouen a donc un ami. Quel mot idiot pour définir, enfin, bref, euh? quoi au fait? Bonne question!
Laouen le voit hyper souvent: il m'arrive parfois de penser que si j'avais un mec au Liechtenstein, et que j'aille le voir à pied, on se verrait plus souvent :)
Life is life...
Mais bon, je suis lucide: voir quelqu'un plus souvent ok. Mais mon côté indépendant est tellement développé, que j'ai du mal à trouver la balance entre trop et pas assez.
Tenez, par ex: une relation avec un mec qui m'appelle 3 fois par jour, et qui me dirait: je fais l'aller retour de Rennes tous les soirs pour te parler 5 min, çà me ferait sourire une semaine... mais y a de grandes chances qu'il ne revienne pas en 2eme semaine!
Ou alors faudrait que je sois raide dingue.
Dingue, je le suis. Mais pas dans ce sens là.
On ne peut jamais dire jamais. oops, je l'ai dit! On ne peut jamais dire toujours non plus. re-oops, j'ai dit jamais et toujours dans la même phrase!
Laouen n'est pas prête, même dans le cas où je tomberais raide dingue amoureuse de quelqu'un, d'accepter de faire ses valises pour vivre avec.
Rendre des comptes? argh :(
Oui, ok, tout çà c'est l'héritage de mon passé. Mais c'est ce que je suis. Et vu mon grand âge, autant tenter de greffer un cerveau à P. Hilton plutôt que de me faire changer!
Bon, ok, faut jamais dire jamais ;)
ah mais m'embetez pas hein! JE FAIS CE QUE JE VEUX :p

Bon, par contre, c'est vrai: j'ai des valeurs. Fidèle je suis!
mmm... Joelle, si tu me lis... Je sais un peu ce que tu penses de tout çà, et je te dis: tu as raison ;)
Fidèle, à ce qu'on est, c'est le plus important..
Pas simple de trouver le bon équilibre hein?
J'ai des valeurs. Tenez, là, un milliard (au moins) de mecs pourraient sonner à ma porte, je ne les verrai pas. Transparents ils sont. Bon ok, peut être je ferais une exception pour G. Clooney. Mais avant qu'il trouve le chemin de la maison, je suis tranquille!

Hier soir, repas avec les enfants...
Avec ma grande, nous nous parlons en "...". On essaie d'entretenir un climat de confiance. Et qui dit confiance, dit parfois parler franchement. Tout en préservant l'intimité de l'autre bien entendu! Surtout la sienne, à 16 ans elle se cherche, se construit, et le résultat est pas mal du tout!
J'ai du lacher: je n'ai que 2 péchés, l'un des deux est le chocolat. Je n'ai rien rajouté d'autre. Elle a su, non "ce" qu'était le 2eme,, mais "qui" était le 2eme.
Mon fils m'a demandé: et le 2eme?
oops...
Il a ajouté: c'est le chocolat aussi?
Mouaiiiiiiiiiiiiiiiiis

Argh? revenons en à mon WE normand.
Donc, WE non prévu. Il y a bien longtemps que je ne prévois plus rien en ce qui concerne ma vie de soit disant couple.
Enfin, bien longtemps...  je l'ai connu en mars, mon Normand. En fait non, je le connaissais, virtuellement parlant, depuis début 2007, mais jamais on ne s'était rencontré avant mars. On s'était perdus de vue, puis retrouvés sur FB en février 2009.  Et en 2007 - 2008, euh, comment dire... fidèle à ce que je suis, je.. mangeais du chocolat.
ouf, comment faire du light en un seul mot!

Depuis 3 mois, j'ai donc fait quelques concessions à mon état de célib endurcie et heureuse de l'être. Sur le papier, çà pouvait coller.
Risquer, parce qu'à force de défendre sa liberté, on finit par se créer une sacrée limite. La recherche de la liberté à tout prix c'est une chaîne que l'on se met autour du cou. çà, je l'avais compris depuis longtemps déjà. Simplement je n'avais pas eu l'occasion de rencontrer quelqu'un depuis des mois. Tous transparents, je n'y peux rien.. Trop difficile qu'elle était la Laouen!
Là, çà pouvait coller, marcher un peu ensemble.  Sauf que bon, les mois passent, rien n'évolue.
Moui, disons que j'avais eu envie de risquer un peu, en acceptant une relation comme celle ci.
Risquer, c'est être libre disait le poème..
Sauf que là, comment dire.. j'avais perdu une certaine liberté. Et je ne parle pas là de liberté d'action. Moi qui n'attend rien, qui n'espère rien, je me retrouvais coincée par des limites que j'avais fait exploser il y a bien longtemps.
Ne rien attendre, ne rien espérer, je le répète: ce n'est pas pessimiste!
C'est juste une philo perso: prendre ce qu'il y a prendre, le provoquer si çà peut se faire, vivre l'instant. Le futur... on verra plus tard!
Je n'ai par contre jamais cessé de rêver, çà c'est clair.

Je n'aimais pas ce que j'étais devenue. Même si je laissais très souvent vagabonder mes pensées, qui m'emmenaient vers d'étranges rivages...

Non, ce week-end là, je ne l'avais pas prévu ainsi. Je devais le passer chez moi.
Bien avant ce WE j'avais commencé à réagir. Plus ou moins inconsciemment. Et çà me faisait sourire, car çà prouvait que la liberté, liberté-chérie était toujours au fond de moi. Il y a toujours eu une espèce de confrontation en moi, ces dernières semaines. Mais certains de mes actes (et pensées) m'ont toujours rassurée. Au fond de moi, j'étais la même. Libre.

Au fond, tout au fond, je me rebellais depuis le premier jour: non tu n'as pas envie de passer tes jours à attendre, non tes WE ne dépendent de personne d'autre que toi, non tu n'es pas faite pour çà, même si parfois tu as besoin d'une stabilité affective, tu sais ce que tu es, libre, libre, libre... Le besoin tue l'envie!
Le mode [à l'instinct, aux envies], celui ci, rien ni personne ne pourrait me le mettre en OFF

Les rêves, eux, que je faisais depuis des mois, plus ou moins éveillée, et de plus en plus éveillée d'ailleurs, s'en foutaient complètement de la dépendance à quoi que ce soit. Perturbants, très perturbants... A rêver sans modération... J'étais restée moi même, et quand j'ouvrais un oeil, après des nuits agitées, toujours vers 5h du mat, je souriais.

Ce week-end là, jeudi matin, avait tout du mauvais rêve. Pas de douleur, juste du dépit. J'ai hésité un instant. J'ai presque du me forcer à redevenir moi même. A savoir quoi faire, lors d'un grand WE de solitude. C'était simple, et rien que l'idée me faisait décoller.

Il y a des rêves de gosses que l'on ne réalise jamais, parce qu'ils sont irréalisables, ou pas réalistes. On n'a pas forcément le fric que l'on veut. Celui ci était tout simple. Je l'avais oublié, bien caché au fond de mon trop lourd cerveau (mes chevilles vont bien merci).
Pourquoi ce nom là est ressorti, comme çà, en pleine semaine...
J'en avais parlé il y a 15j, c'est vrai. Va parler de la Normandie à un Normand... Pourquoi c'était ressorti là, il y a 15j? J'emmerde les pourquoi? J'y avais pensé, c'est tout!
Etretat.
L'aiguille. Un rêve. Pas du tout irréalisable! Bon ok, quand j'étais môme et que je la voyais, à la télé, çà me semblait si loin, si "au nord", à moi la fille du sud. Mais là!!! J'étais à moins de 400km! Pourquoi n'y avais je pas pensé avant?
Peut être parce que, justement, ce n'était pas irréalisable. Trop près, trop facile. En moi il y avait les Alpes, les rêves encore plus lointains, des trucs de vraie dingue, que je vivrai un jour. Et ma réalité, mes 8000 ha de forêt où j'allais courir toutes les semaines, et bien plus que courir tant j'y prenais mon pied.
Oui, une balade à Etretat, c'était moins "vertical" que le fait de dormir dans la neige à 2000m, sous la pleine lune, moins vertical que le fait de marcher 70 bornes en une journée, face au vent, sous la pluie du Cap. Le mot "vertical" bien entendu, est à prendre au second degré.

Etretat. Le nom s'était imposé comme çà, quand j'avais compris que j'allais rester seule ce WE. Boum, çà m'avait pris, jeudi aprem, juste avant de mener les enfants à la gare. Je n'avais pas dormi dans la nuit du mercredi au jeudi, alors j'avais été raisonnable: je ne partirai que vendredi.

La Normandie... Pourquoi? N'y aurait il pas une raison cachée?
Tout çà parce que mon lâcheur est normand? Non, rien à voir. Il n'est pas d'Etretat en plus. Et ce n'était pas me rapprocher de lui puisqu'il vit près de Rennes.
Des aprioris, j'en avais des tonnes sur la Normandie. Trop plat, pas assez déchiré. Déchiré, à tous les sens du terme.
Des à aprioris du genre "trop riche", aussi. Du moins cette partie là. Deauville, Trouville, Casinos& Co. çà devait être chiant à mourir... Ce côté trop propre, bien comme il faut...
Mais il y avait Etretat, ce rêve de gosse.
Immédiatement j'étais repassée en mode [liberté, liberté-chérie] : ON. Jeté mon sac de couchage dans la voiture, mon réchaud, de la bouffe, mes chaussures, l'essentiel.
A l'aventure... Dormir dans la voiture, manger si j'avais faim, aller où je veux, quand je veux.
Je savais que ce serait un voyage vertical. Immédiatement je me suis aussi mise en mode [jeune] : ON. Va savoir... Je "verticalise" mieux quand j'ai le ventre creux.
Ce WE là, j'en avais besoin.
Envie
Besoin
Envie
Besoin ou envie?
eh eh... Besoin de changer d'air, envie de vertical.

Et ce WE m'a fait un bien fou! J'ai tout bien remis à sa place dans ma tête.

Non, ce choix d'Etretat, ce n'était qu'une envie, rien d'autre. A vivre. Et j'ai vécu à fond.

Euh?
A la base, j'étais juste sensée parler d'Etretat moi!
On commence?
Je suis sure que je vais encore déraper en route!

Quand je pars ainsi en voyage "vertical", chaque seconde est un bonheur. Je crois bien que j'ai aimé chaque centimètre de route.
Bon.. amis lecteurs, je vous préviens: garez vous chez vous et allez y à pied, çà ira plus vite! Dur pour se garer, c'est bondé.
Etretat sous le soleil, c'était comme je l'imaginais.
J'ai suivi les moutons, mais je ne crois pas qu'ils aient vu ce que j'ai vu.
J'ai marché sur les cailloux, en cueillant certains, comme à mon habitude.
J'ai oublié de suivre les moutons, dès que çà a grimpé. Sauté de touffe d'herbe en touffe d'herbe, grimpé parfois au pas de course. Non pas pour épater ceux qui se trainaient, non pas parce que j'étais pressée, juste parce que j'étais en vie.
Le panneau interdisant la descente à pic par le sentier à demi éboulé m'a tenté, à presque en souffrir. C'est avec une sérénité intense que j'ai renoncé, et suivi gentiment le reste du troupeau.

Idiote que je suis.. J'avais prévu des chaussures de sport (usées à bloc, aucun grip) mais j'étais en robe! Trop de soleil, envie d'en profiter. Dans mon sac à dos, un pantalon, au cas où. J'avais pas envie de l'au cas où. Ce devait être marrant, cette fille en robe blanche sage et en baskets. Au début les touristes ont du se dire "regarde cette conne, elle a l'air intelligente en robe! Mais ensuite ils m'ont vu sautant sur les rochers, priant un peu pour ne pas glisser sur les algues traitres, oubliant le sentier pour grimper sur la roche offrant autant de prises faciles.
Plus près, toujours plus près du vide, sans jamais risquer un pas de trop.
Est arrivée l'échelle qui descend sur la plage, après la deuxième arche. En robe.. argh!
Je ne me suis pas démontée: avec un sourire éclatant j'ai dis à ceux qui étaient en bas: "et oui! l'imbécile qui descend les échelles en robe, c'est moi. Pour apercevoir une culotte, c'est tout de suite, mais bon, si vous vous poussiez ce serait mieux".
Ils se sont éloignés comme par enchantement...

Va t'en décoller, au milieu de la foule...
Pourtant, ils étaient transparents. J'entendais parfois une phrase ou deux:
Papa, on est où  ici?
Dans l'Oise
Et moi de penser: je fais quoi? J'humilie le père devant le fils en lui disant qu'on est en Seine Maritime, Normandie N d D!!
Non.. peine perdue, ils ne valent pas la salive dépensée. Laisser courir... Transparents, ils sont transparents...

Moi aussi j'ai fait des photos, moi aussi j'ai regardé les falaises. Je les ai caressées, j'ai gratté le silex, senti son odeur forte. Les autres ne m'ont pas gênée. Je me suis simplement rendue compte, amusée, qu'ils en oubliaient l'essentiel: la mer. La lumière.
Le bleu, au creux des arches...
Le soleil sur les roches coupantes, à marée basse
L'air léger, l'odeur des algues. Il fallait absolument emmagasiner des photos sur leurs cartes SD, ils en oubliaient de vivre.

J'ai fait trempette dans les trous d'eau, c'était tiède, c'était doux...
Les petits cailloux, au creux des roches, comme des oeufs dans un nid, qui les a vu?

Couchée sur les galets face à l'aiguille, je suis grimpée bien plus haut que ces falaises blanches.

Et il m'a fallu partir... Car quand je pars ainsi, bohème, à l'instinct, parfois me tombe un cadeau au creux des mains, sans que je m'y attende. Celui ci je ne l'attendais pas. Ah çà non... Juste un rêve... Et quel rêve.. Des mois et des mois de rêve...
Alors j'ai quitté Etretat...
Mais avant, sans me démonter, je suis allée me doucher au camping. Une micro serviette, un peu de gel douche, ce que j'emporte en rando, rien de prévu.
Rien n'était prévu, et j'ai aimé çà.
La vie est un cadeau

Ce serait bien triste un monde parfait...
Chacun sa vision d'un monde parfait, je disais... Le mien ne l'est pas, et c'est très bien ainsi.

Eve, ma soeur, mon amie, mon alter ego, merci.
Sans toi, le monde serait parfait. Triste, fade, incolore, inodore.
Merci au serpent, merci à la pomme.
La pomme tiens... On en fait du Calvados. Oups... le département qui est donc le plus associé au fruit du péché originel?...
Pourquoi dit on "croquer la vie"?

J'ai repris le pont, traversé Honfleur. Beau, c'était beau.. Trop de monde, impossible de s'arrêter. Je reviendrai demain matin.
Oublié la route directe menant vers Deauville, pris la petite, celle qui tournicote, celle qui s'enfonce sous les arbres.
De temps en temps, l'eau, et au loin les usines atroces du Havre.
Pourquoi j'ai aimé cette route? Je ne sais pas. La lumière peut être, la douceur de ce vert, l'air frais et tiède à la fois, les fleurs des pommiers. De minuscules maisons à colombages. J'ai pensé: çà existe, c'est pas croyable, un endroit comme çà existe, merci, merci... J'étais en état de grâce. Amusant... la côte se nomme "côte de Grâce".

Moi, la Bretonne d'adoption... Enfin.. Je ne suis pas bretonne, je suis.. de là où je me sens bien.
Et j'ai aimé, tant aimé, les Montagnes Noires, où même un misérable buisson souffre pour grandir de 1cm tant le climat est rude. J'ai aimé le Cap Sizun, le GR où parfois je me suis retrouvée à ramper, pour avancer, tant le vent me couchait par terre.
J'ai aimé ces endroits sublimes, parce que désolés, durs, qui t'arrachent tes forces, qui te mettent à genoux, pour enfin s'ouvrir à toi, et t'accepter.
Moi la Bretonne, j'ai soudain découvert sur ce bout de route là, que la douceur était bonheur, que la vie sans lutter, c'était si ... fabuleux.
Cette route là, je la ferai 3 fois, dont 2 fois le lendemain matin.
J'ai abordé Trouville, avec tous mes à aprioris bien ancrés, et tout s'est envolé. C'était beau, tout simplement. Deauville ne m'a pas fait frémir d'horreur, bien que je n'ai particulièrement aimé ce genre de stations balnéaires. Plus beau que la Baule, bien plus beau que la Baule.... Belle architecture, charme discret, un brin vieillot. Toute la côte est magnifique.

Je n'ai pas fait de photos. J'étais trop occupée à vivre. Regarder, sentir, aimer chaque mètre de route.
"enjoy every little moment of life"...

J'avais souri... et rêvé.

Allez, je poste quelques photos avant d'aller plus loin...

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oops... faut pas prendre de photos en conduisant? pfff.. Je roulais doucement! Et mon pare brise est vraiment très sale!

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Photo qui prouve à ceux qui ne l'ont jamais pris que ce pont grimpe très fort! Il est sublime, enfin, je le trouve sublime.

Etretat...

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Plus près? euh??? et puis quoi encore?
En bas, ce n'est pas que de l'eau, c'est du rocher bien dur!

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Ici, il y a donc une échelle aux barreaux de fer rouillés. Je l'ai descendue. Je ne l'ai pas montée, j'ai pris sur le côté, par la roche. C'était plus simple, plus amusant, et il n'y avait personne en bas pour mater sous ma robe :)

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Peu à peu le regard dérive vers la mer... vers les algues si noires, qui brillaient si fort.

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Le mouvement léger d'une fine algue verte autour des petits galets, au creux du nid

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Je suis revenue me sécher au soleil, couchée sur les galets face à l'aiguille.

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J'ai toujours été fascinée par les pierres, et la géologie en général. A Etretat pourtant, je crois n'avoir jamais regardé que le bleu.

L'essentiel est dans l'ajour. Cette phrase là, je l'ai écrite sur ce blog un jour de juin. Tiens, amusant.. Dingue! Je me souviens maintenant du post où elle doit être écrite. çà parlait d'une pinède près de chez moi, où nous étions allés marcher une aprem d'été. J'y étais retournée pédaler la semaine d'après, et c'est là que j'avais parlé de l'ajour.

Je viens de le retrouver, ce vieux post:

Parfois, la pluie s'arrête.
Parfois, le soleil a le gout de l'instant.
Heures tièdes à l'odeur de bruyère et d'ajonc, de pin et de fougère.
La lande pique, la lande se refuse, et s'en retournent ceux qui même les yeux désespérément ouverts à s'en bruler les pupilles, ne voient rien.
Car ici, il n'y a rien.
Que des moulins en ruines, et des ruines de rien.
Rien est beauté.
Rien est tout.
Des pierres en vrac où les pas sont hasard.
Et plus bas, l'étang aux eaux ombre et lumière.
Près de l'eau sombre, tout peut arriver.
Comme rien.
L'eau sombre, je m'élève...
Parenthèse horizontale, au pied de la pinède.
Le vent me porte.
Les pins relient terre et ciel, l'oeil attiré vers le bleu oublie
Que le ciel descend, jusqu'à ourler la terre d'un bonheur en dentelle...
L'essentiel de l'instant n'est il pas dans l'ajour?

Qu'est ce qu'il avait plu cet été là..
Le lendemain j'avais écrit:

Hier était un ajour lumineux dans ce rideau de gris.

Il a laissé la lumière sur ma peau...
Elle y apprendra la patience

Retournons à Etretat :)

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La roche est terriblement agressive. Mais elle ne manque pas de prises! Celui qui voudrait y grimper risquerait de finir "un peu" plus bas, en plusieurs morceaux. Pas vraiment stable, le calcaire d'Etretat!

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Euh?
Photo humour!
En fait, j'avais tellement le soleil dans les yeux que je n'ai pas vu le monsieur sur la gauche, qui gâche toute ma photo! Bon ok, il était tellement transparent que je ne risquais pas de le voir. Qui a dit "méchante"! Je ne sais plus, c'est peut être le père qui jurait à son fils que l'on était dans l'Oise, je crois bien. Il avait le droit d'être là, je ne lui en veux pas :) Personne ne pouvait entrer dans mon espace.
C'est toujours aussi étrange cette sensation. Je me sens totalement en apesanteur, flottant dans une dimension parallèle, et en même temps je suis intensément posée sur ce monde là. Je goute avec bonheur au contact (parfois douloureux) de chaque cailloux sur mon dos, je respire à fond, j'entends le moindre son. Mais c'est le bruit des vagues, le froissement soyeux de l'air sur les falaises et le battement des ailes des goélands qui couvrent tout le bruit produit par les humains.
Je ne suis pas en pleine méditation face à la mer, non, c'est une pure communion avec l'espace, le temps, Etretat et moi. Ici et maintenant? mmm... clair!

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Seul le détail est essentiel?

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La lumière est un cadeau pour qui sait la voir.

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En entrant dans une faille de la falaise, on parvient à cette petite grotte qui s'enfonce profondément sous la falaise. Dommage, je n'avais pas ma frontale, sinon j'aurais poussé plus loin. Je me suis contentée de regarder l'ouverture vers la lumière.
Les gens entraient, sortaient, pestaient car ils devaient se tremper les pieds, poser les mains sur la pierre sombre, où de drôles de trucs gluants te faisaient frissonner.
Je suis restée longtemps ici.

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Incorrigible gourmande! Vous savez à quoi me fait penser la forme de cette entrée de grotte?
A un lapin Lindt !! Si si! J'en avais acheté un de 1kg pour Pâques, et il a exactement cette forme :)

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J'aurais pu demander à un des nombreux curieux à entrer ici "svp, pouvez vous me prendre en photo face à l'entrée"?
Mais ils auraient dit: on ne va voir que votre ombre, contre jour etc..
C'est ce que je voulais! Me mettre accroupie, au ras de l'eau, jouant avec les vagues. Ne voir que l'ombre.
Pas envie de perdre du temps à expliquer. Alors la photo je l'ai faite moi même, mais on ne voit que mon visage car je n'ai pas le bras assez long!

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Le premier qui dit que j'ai un grand nez se prend une baffe! Oui, et alors! non mais!

Je suis retournée vers Etretat. Vers les bateaux, attachés au béton par des chaines solides.

Celui ci, je ne pouvais pas le rater!

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On ne le voit pas sur la photo mais cet homme vient de tirer sa barque à l'aide de la poulie

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Il, ou elle, s'en tape complètement, du défilé des touristes. Ah çà, ils ne sont pas faméliques, les goélands d'Etretat! Il faut les voir parader près des touristes sur les falaises. Un couple d'oiseaux, à 1m d'une jeune fille les photographiant, m'a regardé, de leurs 4 yeux moqueurs: mais elle pige rien cette idiote! ON VEUT MANGER!! pas prendre la pose! La pose ok, mais quand on a le ventre plein!
Ils ont claqué du bec (réel).
J'ai jeté un bout de pain, attrapé au vol, du grand art.

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Voici donc le système de poulies. On tire la chaine, on accroche la barque, et on tourne.

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Si vous voulez voir des bateaux entassés de cette manière, allez faire un tour entre la Hague et Cherbourg. A Port Racine exactement. Le plus petit port de France. Dingue le nombre de bateaux sur si peu de surface! Par contre ne tentez pas un 100m-câbles, vous risqueriez de vous péter les 2 jambes à coup sur. Trop de câbles sur une distance minuscule.

Un dernier coup d'oeil vers les falaises. Je vais partir. Je reviendrai bientôt, qui sait, peut être la semaine prochaine avec les enfants.
J'aime partager les endroits où j'ai vibré. argh... Il y a la vibration personnelle, et celle que l'on partage.

Et peau à peau, chacun suit sa vibration personnelle, mais il arrive parfois que les 2 ondes se mélangent, et en créent une partagée. C'est... (remplacez les "..." par ce que vous voulez)

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Une dernière, pas mal du tout d'ailleurs

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Et j'ai marché, marchééééééééé.. jusqu'à ma voiture, garée loin après la sortie de la ville.
Le pont était toujours aussi beau.
L'entrée dans le Cotentin, j'en ai parlé tout à l'heure...
On passe direct à "samedi matin".

chers lecteurs, veuillez excuser cette coupure du récit indépendante de notre volonté, en effet...

Et puis quoi encore? Indépendante, tu parles... L'albatros s'était envolé, et il n'a pas touché terre, c'est tout. Allez donc raconter un vol..
L'albatros? bah oui. Roitelet il y a quelques années, il m'arrive d'avoir mon côté albatros. Le voyageur au long cours, qui plane, plane..
J'ai mon côté aigle aussi.  Multiple. J'assume.

Matin lumière. Les touristes ne sont pas encore sortis. Je flâne le long des plages de Deauville... Je suis incapable, comme çà, de vous réciter la liste de ce villes, en partant d'un point bien précis. Tu sors d'une pour entrer dans l'autre. Bon, je pourrais, mais je n'ai pas envie de faire l'effort :) L'air est frais, le bruit des sabots sur les dalles, bientôt étouffés par le sable. Silence...
Ce matin là, j'ai marché en apesanteur. Et sincèrement, çà devait se voir. J'ai vu  les regards, autour du port de Honfleur, que ce soit ceux des hommes ou ceux des femmes. J'étais épuisée, robe froissée, pas coiffée, mais si vivante qu'ils ne pouvaient que détourner la tête pour me regarder. Ce matin là j'ai du marcher comme on danse, frôlant à peine le sol.

Le ciel se chargeait, peu à peu. Alors j'ai quitté Honfleur, reprenant une fois encore cette route qui longe la côte.
Honfleur... on en parle?
Paradis ou enfer? Magnifique, c'est clair. On y entend très peu parler français, dans les endroits fréquentés par les touristes. Alors je les comprends, les locaux, qui finissent par péter un plomb et souhaiter le déluge qui les chasse, ou simplement quitter cet endroit pour aller vivre ailleurs. Circulation difficile, stationnement pas simple. C'est le prix à payer.
A la sortie de la ville, j'en ai parlé dans le post sur Honfleur, je m'arrête, grand sourire. Une auto stoppeuse. J'aime prendre des auto stoppeurs. Vu ma bagnole, ils ne risquent pas de me braquer pour me la piquer. Et c'est écrit dans mes yeux: peur de rien, à part des araignées :)
Etrange... Ce qu'une femme seule, encore pas mal N de D!! oui çà va, mes chevilles vont bien merci - pourrait se faire draguer, voire même agresser par tous les mâles cherchant la femelle à tout prix. Et bien non. çà doit être écrit: PAS TOUCHE! Et personne ne tente de toucher... Ils me sentent totalement inaccessible, même si je suis très sociable. C'est moi qui ouvre la porte, ou pas.
Avec cette dame, pas de soucis. Elle ne va pas me draguer.
Vous allez vers Trouville, demande elle d'une voix pleine d'espoir?
Oui, je vais à Caen. Je pensais prendre la route la plus courte, celle ci est vraiment impossible, on s'y traine, mais je veux bien la prendre "encore une fois" pour vous mener à Trouville.
Gênée, elle insiste: non mais je ne veux pas déranger, si vous allez à Caen, laissez moi où vous pouvez.
Vous ne dérangez pas du tout, j'aime bien les rencontres de ce genre! Allez hop, on file sur la route cotière! J'aurais pu aller à Trouville par la route directe, mais non, j'ai voulu la prendre encore une fois, cette route là.
Je lui explique: çà ne fera que 3 fois, dont 2 fois ce matin. Elle rigole.
Elle ajoute... Si vous allez à Caen, en fait, finalement..  J'irais bien jusqu'à Ouistreham, je ne connais pas. Si vous pouvez me lâcher le plus près, ce serait super!
No problem :) Ouistreham c'est tout près de Caen.
Et elle raconte; Originaire de la région de Vire, 40 ans à Paris, retour dans le Calvados les mains vides. Installée à Honfleur depuis 1 an, mais elle pète un plomb. Trop de monde. C'est sympa au début, mais à la fin on craque.
Là, c'est moi qui rigole!
Oui, c'est ce que je me suis dit... Et nous papotons à propos de Honfleur, des ces routes où l'on se traine à 30km/h, sans pouvoir doubler tant la circulation est dense... Ouf, je suis normale dit elle, en comprenant que pas mal de locaux (dixit mon "ami" normand) habitant Honfleur sont au bord du pétage de plomb.

Et vas y que je sors d'une ville pour entrer dans une autre.. Ils sont tous sur la route, çà y est. Je n'ai pas regardé l'heure, mais je bats des records de lenteur. Qu'importe... Je n'ai pas d'heure, pas de règles, quand je suis en balade [à l'instinct]
Alors vous allez à Caen?
Pas exactement, je ne vais que contourner Caen, et filer droit vers Clécy.
Clécy?
Oui, vous connaissez? La Suisse Normande.
J'explique. Un nom pareil, je ne pouvais pas le rater!!! Fallait que j'y aille.
Ah oui, c'est joli et tranquille, la Suisse Normande. Mais si vous aimez la campagne, je vous conseille, la prochaine fois, d'aller faire des balades dans l'Eure.
Ah nooooooooooon! Pas l'Eure!! Je rigole... Promis juré madame, la prochaine fois je ferai un détour par l'Eure.
Euh? pas tapeeeeeeeer! Dis moi, l'Eure, c'est en haute, ou en basse Normandie? :p
Donc, je vais à Clécy. Pas pour grimper, je n'ai pas de matos, et je n'ai pas dormi, c'est un truc à se tuer :) Mais j'y retournerai grimper, c'est clair!

Nous avons fini par arriver près de Ouistreham. Gênée, la dame s'est rendue compte que si Ouistreham était sur la droite, Caen était sur la gauche.
Pas de problème j'ai dit! Je vous mène à Ouistreham, et je fais demi tour. çà, çà l'étonnait. Personne ne m'attend, je n'ai pas de rdv, j'ai juste envie d'aller voir Clécy :)

J'ai posé la dame, fait demi tour, filé vers Caen. Douté un quart de seconde en voyant le numéro des sorties.. Argh, j'aurais peut être du couper par le centre ville histoire de ne pas me perdre.. Meuh non, quand on a pigé qu'à après la sortie "1" vient la sortie "16" c'est logique.
La 11, je file droit vers le Sud. Le ciel est bien noir, la pluie ne va pas tarder.
La pluie m'a cueillie au moment où j'entrais dans le village. Un autre monde.. Loin de Deauville, loin de la douceur paisible de la côte normande.
J'ai continué, au feeling, traversé un village minuscule nommé "Le Vey", pris des routes encore plus minuscules, émerveillée devant le % de pente. woooooooooooow! extra!
Pensé un moment: Taiiiiiiiiiin je déménage dans le Calvados!!!
Puis immédiatement: Laouen, sois lucide: ici, c'est encore plus paumé que chez toi, et pourtant hein! Parce que la ville la plus proche, elle est où? Loin, très loin.
Je rigolais en pensant aux paroles de la dame: l'Eure, c'est sympa, le Calvados, c'est sympa (pour vivre), mais bon, l'Orne, c'est vraiment un trou...
çà me rappelait d'autres paroles, qui étaient étrangement les mêmes. Faut croire que tous les Normands ont de sacrés aprioris sur l'Orne! Ah bon? ce serait vrai? ;)
Je demande pardon humblement à tous les habitants de l'Orne: votre département est vraiment magnifique!
Mouais, la Suisse Normande c'est vraiment un coin sympa. Je reviendrai. Quand il ne pleuvra pas, quand j'aurai dormi, quand j'aurai des cordes, un casque...
Je reviendrai.
Face à la falaise de Clécy, je regarde les grimpeurs hésiter. La pluie redouble d'intensité. Moi, je mets le contact, et je rentre dans le Morbihan...

En fermant la porte de la maison l'atterrissage fut un peu brutal. Ici, j'aime pas, je n'y peux rien. Question de voisinage infect. Rien à voir avec des mômes qui déconnent jusqu'à 4h du mat... Trop loin de tout aussi, çà me pèse vraiment.
En fermant la porte de la maison, j'aurais du filer prendre une douche, et direct au lit.
Nan, toujours en robe, j'ai tapé, tapé, tapé...
Besoin?
Nan, envie ;)
La lumière normande entre les mots...

Tiens.. j'ai envie d'une pomme. Celle ci, rouge vif, doit venir du sud. Je regarde l'étiquette: Cavaillon. Je suis née à quelques km...
Mon sud à moi, il était ailleurs. Le Ventoux, presque 2000m, me narguant tous les matins quand j'ouvrais mes volets, posé sur la plaine immense. 2000m insolents et rudes.
Et plus au nord, ma Drôme sauvage, l'Ardèche sauvage, les falaises du Vercors.
J'ai envie d'une pomme, je la prends, je la croque. Et c'est bon.
Eve, ma soeur, c'est tout simplement çà que tu voulais faire. Si on t'avait dit "attention, pas touche, tu vas commettre le péché originel", tu l'aurais fait?
Ah bon, on te l'a dit? :)
Et tu l'as fait quand même?
Tu as eu raison. Vivre, vivre, vivre... Etre soi même.
Eve, ma soeur, dis moi, tu aimais le chocolat? Et ne vas pas me répondre que le chocolat, au paradis terrestre çà n'existait pas.
Eve, tu as eu raison. Tu as suivi ton envie. Grâce à toi finalement, l'homme a fini par inventer le chocolat non? ;)
La femme, à l'origine du péché? le péché origine-elle?
J'aime jouer avec les mots...
C'est quoi le péché?
L'envie est humaine. Il suffit de savoir ne pas se laisser dominer par ses envies. Même si parfois perdre le contrôle est si bon... Le désir c'est... A écouter. A vivre.
argh, çà dérape encore là...
Eve, ma soeur, merci.

Quel rapport, entre mon WE, Eve, la pomme, le péché originel, Etretat, le Calvados? pffffff...
enjoy every little moment of life..

oops... j'ai encore envie d'une pomme.

Encore... quel mot merveilleux

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Commentaires
J
C'est d'ailleurs dans un des cafés de la ville qu'avait été tourné "Un singe en hiver" avec Bébel et Gabin. J'adorais passer le soir avec ma mère face à la mer regarder les chauves souris et leurs balais incessants sous la lumière chaude du lampadaire
L
merci d'être passée Jo! <br /> Le bonheur au bout du chemin? oh non.. pas dans le sens où tu dois le penser. juste un infime instant. mais je ne regrette pas de l'avoir vécu, cet infime instant.
J
Et bien un régal pour les yeux que ces photos très originales des falaises +++<br /> Et peut être le bonheur "au bout du chemin" ???<br /> <br /> Biz
L
Villerville, j'adore! les ruelles sont minuscules, ma 106 y passait à peine! <br /> Je n'ai pas aperçu que sur les panneaux, j'ai aimé m'y promener
J
En te lisant je me suis replongé dans mes vacances d'enfant tout près de là à Villerville que tu as dû apercevoir sur les panneaux juste entre Trouville et Deauville. Petite station balnéaire familiale un peu déserté c'est là que je passais mes vacances d'été avec mes parents (hélas ils ne sont plus là)<br /> <br /> Merci pour avoir ravivé mes souvenirs !
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