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face au vent-avel a benn
30 juin 2008

la femme qui...

Et bien zut! J'avais dit que je n'en parlerai plus, j'avais dit que je n'étalerai plus mes pensées ici, et pourtant je vais le faire. Je ne veux plus en parler car je sais bien que c'est un sujet qui vous saoule, ou qui est si loin de vous que vous vous demandez pourquoi j'en parle. Ben... c'est à dire que ce sujet là fait partie de mon présent, je n'y peux rien! Ras le bol d'étaler mon passé, je ne suis pas madame Soleil, je ne vous parlerai pas de mon futur, reste donc cette tranche de vie, l'actuelle, celle qui tranche parfois, sur les bords, et même au milieu. Je n'en parle pas ce matin parce que çà vous intéresse, ni non plus par thérapie (parfois écrire, s'écrire, fait du bien) car j'en ai déjà discuté en live hier soir avec une amie. Juste parce que ce blog est une fenêtre sur ma vie, et que çà fait partie de ma vie, ce que je vais vous raconter. Hier soir, soirée tirage de gueule devant la télé. Que voulez vous, on ne se refait pas: même si le foot ne me passionne pas, je suis allemande de coeur, et hier soir je n'étais pas à la fête. 23h. Fin du match. Je ne vais pas me suicider parce que l'Allemagne a perdu, ni faire des cauchemars, ni même pleurer toute la nuit. Depuis un petit moment, Minimoi (en vacances après son brevet) ne me répond plus sur le canapé. Samedi soir elle a fêté l'annif de sa meilleure amie, jusqu'à une heure.. certaine. Ecroulée, elle pionce. Moi, assise devant l'ordi, je me prépare à suspendre son activité (et la mienne par la même occasion). Et là, je vois un nom se rajouter à ma liste des contacts connectés. 2 mois presque... et 5 minutes il y a 2 ou 3 semaines, je ne compte même plus. Je ne me dis pas "zut, il est plus de 23h, demain tu bosses, tu vas être crevée si tu commences à discuter maintenant". Non. J'attends quelques secondes, histoire de ne pas jouer à celle qui saute sur tout ce qui se connecte, et je lance mon "hi, how are you"? Chaque mot, même ces mots d'une banalité si affligeante, est un problème. C'est comme çà, je n'y peux rien. Je dois penser à chaque mot que j'écris. Ce "comment vas tu", çà ne peut pas être un problème? Si. Imaginez vous allant à l'hosto voir votre meilleur pote, qui vient de se faire rouler dessus par un TGV, et lui demander: alors vieille branche, çà roule? çà peut être perçu comme de la provoc, du mauvais goût, alors que ce n'est qu'une preuve d'intérêt. Bref, demander comment vas tu à quelqu'un qui ne va pas bien, c'est parfois délicat. Mais ne pas le dire, c'est encore pire que tout. Il va mieux. Un peu moins crevé. Il tente de bosser la nuit, car il fait moins chaud. Ouf, je respire... pas de gaffe Laouen, pas de gaffe... Et là, vous vous dites (avec logique) : m'enfin, si c'est si compliqué que çà, elle devrait couper les ponts Laouen, elle n'est pas là pour se faire emmerder, la vie l'emmerde déjà assez comme çà. Vous avez raison! Je devrais. Couper les ponts, avec quelqu'un qui a du en construire, ce serait amusant. Ben vi, dans les Royal Engineers, on construit des ponts. Parfois. Parfois aussi, on reste là, comme un con, poussiéreux, sale, crevé, à attendre décembre, entre deux coups de canons. Paraissant aussi blindé que son char. Tout cassé dedans. Pfffff... Laouen choisit mal ses amis? Que voulez vous... :) Parallèlement, une deuxième conversation s'installe. Est connectée une française, qui m'envoie de temps en temps un petit mot, histoire de prendre des nouvelles. De lui. Et de moi. Je ne sais rien d'elle, sinon qu'elle m'a dit un jour: l'absence, je la vis quotidiennement. Par pudeur, je n'ai pas posé la question, me doutant bien que cette absence dont elle parle, n'est pas celle d'un ami soldat qui reviendra dans 6 mois. Il est des absences, etc. Oh que oui. "long pause" (en anglais dans le texte, même si çà ressemble à du français) Il y a, la présence. La présence, c'est un "volume physique" tout d'abord. Vous pouvez toucher la personne qui est là, la sentir, l'écouter, la voir bouger, la gouter même, si vous en êtes là. Et le français, langue complexe, a inventé le mot "absence". Enfin bon, je ne vais pas me pencher sur l'étymologie hein! C'est juste histoire de causer. Qu'est ce que l'absence? Premier cas: Dans mon potager, cette année, je note une cruelle absence de légumes, logique, j'ai rien pu semer! Traduction: y a rien qui pousse, y aura rien à bouffer. Pas de haricots ni de conserves cette année. L'absence en est bien une, il n'y a rien, rien à toucher, à sentir, à gouter, et surtout, rien qui ne se remarque. Et il y a l'absence, celle des êtres chers. Et là, le mot absence devient étrange, voire même limite déplacé. (va t'en déplacer une absence hein! :-)) Car cette absence là, elle SE VOIT. Ce silence là, il S ENTEND. Vous sentez la notion? Et j'irai même jusqu'à dire que parfois, il y a des personnes dont on ne remarque pas la présence, mais dont l'absence devient ensuite cruellement visible. Revenons à hier soir. Aucune vraie conversation n'est possible. De sa vie actuelle, de son job, il ne veut rien dire. Je n'ai rien à dire, c'est tous les jours pareil, rien à dire, à personne. Désolé, rajoute t'il. Sur terrain glissant, j'ose avancer: oui mais, parler avec ta femme, ton fils, tes amis, c'est important non? Rien à dire. De toute façon, ils ne sont pas connectés. Aimant les pentes boueuses, je place timidement un "peut être juste leur dire que tu vas bien, c'est important pour eux". La copine avec qui je discute en parallèle me dit "la grande muette a encore frappé". Non, rien à voir. Ce n'est pas une histoire de secret professionnel. Ce mec là n'aime pas parler de son job, n'aime pas parler de lui. Et... comble du comble, pourtant, il finit toujours par te cracher à la gueule un truc du genre "tu n'es qu'une égoïste, tu ne sais que parler de toi, tu ne poses aucune question"! Va avancer avec çà... Quand j'en ai posé des questions, il a toujours répondu par "oui, non", ou un seul mot. Voire même aucun. Un ours. Pire. Je crois que les ours sont plus faciles, au niveau converse. Kôa? Alors pourquoi je lui ai donné mon amitié? oh... disons que parfois, j'ai vu la conversation s'envoler, l'espace d'un instant, et j'ai su que l'on avait une amitié à partager. Où en étais je? Bonne question! :) Un peu (beaucoup) emmerdée, je pose un "si tu ne veux pas parler de ta vie actuelle, alors... bon, si tu as envie de parler de quelque chose, je suis là". Chez lui, les nouvelles ne sont pas fameuses non plus. Sa famille va bien, mais il adore ses compagnons à 4 pattes. Son cheval s'est cassé une patte. Et son chien est malade. Il rajoute: et moi je suis là, je ne peux rien faire. Ce n'est même pas tapé sur un ton désespéré (si si je sais reconnaitre un ton désespéré rien qu'en lisant). C'est du dépit, de la froide réalité. Lui, ses sentiments, tu ne peux pas les entrevoir. Et parfois il te lache à la gueule, mordant, agressif: mais tu crois qu'il y a que toi, ou que vous, les femmes, qui avaient un coeur! Bah non. Mais toi, tu ne dis rien, toi tu ne te laches jamais. Tu as peut être raison, car vu le chaos à l'intérieur, si tu te lachais, tu tomberais sans pouvoir te rattraper. Faudrait pourtant, un jour, pense la Laouen... Quand un ou une amie passe à côté. On se sent mieux après. Mais pour cela faut accepter l'épaule, la main tendue, le sourire, l'autre. Je demande des nouvelles du cheval, qui va un peu mieux. Quand au chien, j'ose un "tu sais, les chiens sont si fidèles, c'est peut être ton absence qui le rend malade". Il ne répond pas. De toute façon, je le sais bien: quand j'ai raison, mais que c'est trop "porté sur le feeling", il ne répond jamais. Je ne vois sa réaction que quand j'ai tort! :) Va avoir une converse avec quelqu'un qui ne veut pas parler! Il finit par demander: et toi, tu fais quoi? Moi, rien d'important. Ma vie de tous les jours, mon boulot, les enfants... En ce moment, je ne pense qu'à mes vacances, tu vois, ma vie elle est facile, elle. Tu vas où? En Autriche, une semaine seule, en autonomie. Mais avant je file 2 semaines en Allemagne avec les gosses. (enfin, va résumer, là où je vais, 3 frontières s'enlacent. pfffff, les frontières hein..) Bon programme me dit il. Je connais ces pentes glissantes. Je suis en train de causer de vacances, il est en enfer. Je me souviens d'une phrase lancée la semaine précédant son grand départ: "cool, la semaine prochaine je suis en congé"!!!!! "mouais, la semaine prochaine, moi".... avait il répondu. Va rattraper çà après! Hier soir, je tente de sécuriser la voie. J'ai des crampons, un baudrier, des mousquetons, de la corde. Mais comme dans les dessins animés (le coyote et le bip bip) parfois, c'est le minuscule caillou qui reste en suspension dans l'air, et la falaise entière qui s'écroule sous les pieds du coyote, bravant toute logique, rien que pour faire chier :) J'écris: çà craint. Parler de mes vacances, du pied que je vais prendre, alors que toi tu es là bas... La montagne c'est son truc. Son évasion verticale. Alors là, je me dis, il va finir par me lancer un truc du genre "amuse toi bien, pendant ce temps je ferai la guerre"... Et bien non. Car il a aussi un autre côté. Il me répond: non, çà fait du bien de parler de quelque chose de positif, çà change. Quand on chatte, pas question de "long pause", mais là j'avais envie d'en faire une. çà résume tant de choses cette phrase! Je vais donc parler de montagne. Je lui avais envoyé un lien, avec plein de photos sur les sentiers que je vais prendre. Des photos à vous donner la chair de poule. çà a l'air vraiment sympa, il me redit. oui, j'espère seulement pouvoir arriver à le faire. C'est bien spécifié partout: pour personnes expérimentées seulement. 8 à 10h de marche par jour. You are nuts qu'il me dit... non.. je suis "nuts" (zinzin), c'est vrai, mais pas en montagne, pas quand ma vie dépend de la façon dont je pose, ou pas, le prochain pas. Et tout çà, c'est juste pour les vacances, ce n'est pas dur, que du plaisir. J'ai encore peur d'en avoir trop dit, de passer pour une dingue, çà doit se sentir dans mes phrases, pourtant anodines, cette peur de glisser. Il a le chic pour transformer en pentes un paradis plat. Nevermind il me dit. (ne t'en fais pas) ok, je ne dis rien. Take care il rajoute. Tain... Take care, à moi! C'est pas moi qui suis à la guerre! Inutile de l'écrire. Je l'ai déjà écrit, et j'ai déjà jugé de l'inutilité de ces mots. Tu auras internet en aout? Non, pas pendant 3 semaines. Mais bon, je pourrai peut être trouver un cyber à Freudenstadt, histoire de t'envoyer un coucou, et en redescendant des montagnes, passer une nuit à l'AJ, juste pour avoir une connection :) Quand je serai tout là haut, je prendrai une photo. Pour toi. Mais je ne sais pas si tu peux recevoir des mms. Pas de téléphone ici, je l'ai laissé chez moi. Ah... Alors je la prendrai quand même, et je te l'enverrai le jour de ton retour chez toi. C'est un symbole; Bah.. tu peux l'envoyer par mail me dit il, ou la poster sur le net. Oui, je peux. Mais va lui expliquer... C'était juste pour partager l'instant précis où j'atteignais le sommet... Passé l'heure, c'est plus l'heure... Cet hiver, à 3500m d'altitude, quelque part au sommet de l'Espagne, il m'avait téléphoné. Je n'étais pas là, dommage. Un pacte idiot, entre amis. Quand tu seras tout là haut, pense à moi, j'avais dit... J'avais aussi demandé: stp, quand tu seras là haut, ramasse une pierre, le plus insignifiant des cailloux, et tu me la donneras quand on se verra. Il l'avait fait. J'espère qu'il l'a gardée, j'espère qu'un jour j'irai marcher avec cette pierre dans ma poche. J'en avais ramassé une pour lui, à Himmel, en Autriche. Une toute petite pierre, carrée, noire, rayée de blanc. Ou carrée, blanche, rayée de noir. Car nul n'est tout blanc, ou tout noir. Car nous sommes tous blanc, et noir, noir, et blanc. Et dans notre côté blanc, il y a du noir. Et dans notre côté noir, il y a du blanc. Parce que, finalement, quelle est la différence entre le noir et le blanc hein? Pfffff. Aucune. Sa connection saute toutes les 3 secondes. Je n'arrive jamais à répondre. Ma batterie lache me dit il, et je suis censé aller bosser, je vais te laisser. çà m'a fait plaisir de parler avec toi. Arghhhhh... çà lui arrive de dire un truc sympa! tain... va pleuvoir! Mais bon, Dieu, si tu fais pleuvoir, sois cool: fait pleuvoir sur Basra, pas sur la Bretagne, il en a plus besoin que moi. Vas y, arrose l'Iraq. Et sur l'Afghanistan aussi tiens, il y a là bas des gens qui ont chaud :) Dieu, sois cool... Fait pleuvoir sur ces pays là. Fais pousser de l'herbe dans les désert. Peut être alors ne penseront ils plus à se tuer entre frères... Pfffff, tu rêves trop Laouen... Il est un peu plus de minuit. La fille avec qui je discute en parallèle sait. Elle me dit: et maintenant tu vas te repasser en bouche chaque mot, toute la nuit. Oui, lui dis je. Elle a du vivre çà, ou elle doit le vivre. Certainement différemment. Mais à la base, c'est la même chose. Sur le canapé, Minimoi dort toujours. Je tente de la réveiller, je la secoue même un peu. Rien à faire. Je la laisse dormir là, elle se réveillera bien au milieu de la nuit, et grimpera seule dans sa chambre. Oui, je sais que cette nuit je ne vais pas beaucoup dormir. Ce genre de conversation est totalement épuisante. Un vrai combat, alors qu'on ne voudrait qu'aimer. Je n'aime pas les dompteurs, ceux qui dominent la bête par la force. Face à l'animal blessé, je donne, je donne, je tente la voie de la douceur, mais je sais bien que çà me bouffe, mon énergie, mon moral parfois. Pas simple de se préserver. C'est ce que je tente de faire, en prenant du recul. J'y arrive mieux maintenant. Mais bon, quand je donne mon amitié, ce n'est pas à moitié. Cette nuit, je vais tourner et retourner dans mon lit, dormir 4h, comme on se bat, me réveiller à 6h, voir ma fille encore endormie sur le canapé, et sourire... Une semaine qui commence, je suis épuisée, mais sereine. Comme sur les pentes, je n'ai qu'une pauvre expérience, face aux grands blessés de la vie. (et pourtant je n'ai fait qu'en rencontrer, mais bon, on est si démuni face à eux) . Mais je gère, je gère, comme disent les jeunes. Et j'ai de l'endurance. Face à l'animal blessé, il ne faut pas crier. Je souris, et je murmure. Je suis la femme qui murmure à l'oreille des soldats...
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Commentaires
C
Belle journée...la libération d'Ingrid Bettancourt fait du bien à tous.Il y a quand même des fins heureuses, ouf! Ne jamais baisser les bras, et je crois que toi tu sais faire! <br /> Pourquoi ne voudraient-ils pas te garder dans ta boite? Tu assumes bien pourtant! Serais-tu trop intello et les chefs auraient-ils peur que tu prennes leur place ???<br /> Ps: si tu aimes les puzzles: oneplayer.com. J'en ai fait il y a longtemps quand j'avais le temps, c'était sympa.
L
:)<br /> para sentir ausencia hay que sentir presencia...<br /> <br /> largo silencio...<br /> <br /> Gracias, amigo Kuma :)
K
AUSENCIA ES LA NEGACION DE LA PRESENCIA<br /> ES TRES TRES TROP TROP SIMPLE<br /> SER O NO SER<br /> ESTAR O NO ESTAR<br /> PRESENCIA O AUSENCIA....<br /> <br /> (es dialectica pura...no existe el uno sin el otro)<br /> <br /> para sentir ausencia hay que sentir presencia
L
Cathie: sur facemachin :-) je passe plus de temps à faire des puzzles (çà calme) qu'à blablater..<br /> disons que c'est un autre côté du net. On y rencontre des gens du monde entier, et à première vue, on sait bien que l'on ne les rencontrera jamais réellement. Il n'y a donc pas de déceptions, enfin, pas de ce genre.<br /> Je passe peu de temps à discuter en ce moment. C'est logique, on n'a pas forcément quelque chose à partager avec tout le monde.<br /> Gronder? moi? naaaaaaan! :)<br /> Les vacances?<br /> oh... elles risquent de durer! il y a peu de chances pour que j'ai encore un job en septembre. mais bon, je ne vais pas me suicider pour çà, on verra en temps venu, pour le moment je vais profiter des vacances, et me serrer la ceinture après.<br /> Je n'ai jamais abandonné personne (non, je ne rajoute pas "MOI" derrière, c'est inutile), je prends juste du recul.<br /> J'ai simplement des préoccupations que je peux pas vraiment étaler ici. Entre le taf qui ne va pas du tout, tout le reste autour qui ne va pas mieux, et mes inquiétudes à propos de mon pôte, çà fait beaucoup de poids sur mes épaules, et personne pour se confier.<br /> Ce soir, j'ai discuté un moment avec une fille dont je vous parlais dans un de mes derniers posts. Une "soldate"... Elle a 18 ans. Elle est en Afghanistan depuis mars, il lui reste 2 mois à tirer.<br /> Elle a perdu une amie en juin, une fille qui partageait sa chambre.<br /> C'est çà, parfois, ma réalité, enfin, un des côtés de ma réalité.<br /> Et vraiment, je n'arrive pas à caser ce côté là sur ce blog.<br /> Alors je silence, du verbe silencer.
C
Ok, nous la plupart des lecteurs on ne te connait pas "en vrai", mais à force de lire on finit par cerner un peu....même si tu nous dit que l'on ne peut pas et que l'on se trompe souvent.Mais on ne cherche pas non plus à tout savoir, on lit et on apprécie ce que tu nous raconte. Pardonne nous si on ne réagit pas, mais ce n'est pas toujours facile en ce moment, tu le reconnais toi même! Moi je vois quelqu'un de très sincère, passionnée, généreuse, drôle et qui démarre au quart de tour! alors c'est vrai que de temps en temps on a l'impression de se faire gronder....de ne pas dire ce qu'il faudrait...de ne pas comprendre...mais moi cela me fait juste sourire, pas grave. Tu reste très attachante et je compatis à ta peine du moment, ta vie de galère et ta fatigue . Mais les vacances approchent alors courage! <br /> la seule petite contrariété c'est que tu te plais plus sur "face machin" et que vas nous abandonner??? ce site ( que je ne connais pas) semble plus correspondre à ce que tu cherche. Si j'avais été tout près de chez toi j'aurai surement chercher à te rencontrer, mais ce n'est pas le cas. Rencontre, échange, partage ...pas si simple! <br /> Bonne journée
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