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face au vent-avel a benn
30 septembre 2007

De là haut...

En attendant que l'envie d'écrire revienne, je poste le texte d'une chanson écoutée hier, et qui m'a frappée, car elle me colle encore trop à la peau.

Et même si je ne marche plus tout à fait droit
Même si mes pas ne sont plus ceux d'autrefois
Je vais, de travers, je vais
Et même si je sais que l'on parle de moi
Que certains se réjouissent
Alors que d'autres prient pour moi.
Je vais, je ne les entends pas.

Du courage, quand monte la fièvre
Et l'orage, te rejoins tout là haut.
Au dessus de la ville.
Du courage, rester au dernier étage
En plein soleil ma peau
Ne connait que toi

De là haut j'entends encore ta voix
C'est de là haut que je te sens près de moi
Alors je vais, et je ne redescends pas.
De là haut, on pense que je suis au plus bas.
Mais c'est de là haut que je me souviens de nous, en Avril...
Je ris de nouveaux sourires.

Du courage, quand monte la fièvre
Et l'orage, te rejoins tout là haut.
Au dessus de la ville.
Du courage, rester au dernier étage
En plein soleil ma peau
Ne connait que toi

Plus une larme, que du sel dans les yeux
Et souvent me revient le jour de tes adieux au monde
Depuis, je vais.
Et je vais le plus haut possible, imaginer
Je vais où l'on se perd, pour  mieux te trouver.
Tu me réponds, de nouveaux sourires

Du courage, quand monte la fièvre
Et l'orage, te rejoins tout là haut.
Au dessus de la ville.
Du courage, rester au dernier étage
En plein soleil ma peau
Ne connait que toi...

Da Silva. De là haut.

Mes pas ne sont plus ceux d'autrefois, c'est certain. Mais j'aime ce qu'ils sont devenus.
Là haut, je ne suis pas au plus bas, malgré le gâchis qu'a été ma vie.
Je crois que seuls peuvent réellement aimer gravir les montagnes, ceux qui ont été au plus bas.
Ceux pour qui ce n'est pas le cas, malgré la verticalité, ne le font qu'horizontalement. (complexe, je sais)
Là haut, c'est moi que j'ai trouvé, et aucun sourire, sinon celui du ciel, ne répond au mien.
Dans cette chanson, il parle d'une aimée, disparue.
Je n'ai pas pu faire mon deuil... Personne autour de moi n'a réellement disparu.
Et parfois, il m'est arrivé de penser, égoïstement, que çà aurait été plus facile si...

Alors c'est de moi que j'ai fait le deuil.
Pour naître autrement. Naître réellement, vivre sans me voir à travers d'autres dont je dépendais trop.
"Il" aurait aimé ce que je suis devenue.. (sauf ma condition de tourneur bien sur, il me voyait si haut...)

Mais de là haut, je pense encore parfois à "avant"...
Parce que cet amour de la montagne c'était aussi ce qui nous reliait...
Parce qu'il existe une montagne, quelque part dans l'Est, où j'ai beau monter, monter... je ne fais que descendre dans le passé.
Et je l'aime cette montagne là...
Et en pleine nuit, la lune et les étoiles m'ont empêché d'y pleurer.
Et plus loin vers l'Est, le lac m'attendait.

P*tain.. 2 ans... plus ou moins.
2 ans depuis quoi? Ma mort?
Depuis la vie m'a emporté si haut...


DSCN0948

Loin, vers l'Ouest si plat,  hier le soleil se couchait...

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Commentaires
L
à l'ouest, il y a l'océan.<br /> je ne dirais pas ça plat, même si ça l'est (plat et rond à l'horizon). Pour moi l'océan et son ouest, c'est une cime, un sommet toujours en mouvement; la solitude extrême aussi, la plus belle, celle dont on ne souffre plus.
B
Juste un petit com depuis une boutique apple, où je suis en extase devant les nouveaux modèles.
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