heures bleues...
Affolant ce que le temps passe vite. A peine levés, mes enfants partent à l'école. Le soir je ne les vois qu'une demi heure.
Dehors, il fait un temps à se laisser emporter par les chemins forestiers. Dommage...
J'aime ces heures bleues, quand rien ne laisse deviner le retour de la pluie, prévue pour dans quelques heures.
Des heures de grâce et de lumière, légères.
La pluie déchire les fleurs des ipomées, si fragiles, si offertes.
La pluie s'y oublie, eau du ciel posée sur un autre ciel.
Chaque matin, l'ipomée ouvre quelques fleurs, qui ne dureront que quelques heures.
Sur la gauche, prête à se dérouler, la promesse d'une autre fleur, cône vrillé du bonheur à venir.
Il y a, finalement, si peu à dire, et tant à vivre...
Je laisse l'ordi, je vais voir l'ipomée.
Chaque matin est une surprise, chaque matin est un cadeau. Combien de ciels aujourd'hui auront éclos?
L'un d'eux me donnera à boire...
Et moi, que lui donnerai je?
chuuuut.... c'est entre la fleur et moi, le secret du partage...