interlude matins à venir...

1375... 1355... 1506...
Voici le nombre de pages lues sur ce blog depuis trois jours.
Bizarre... J'ai l'impression de n'écrire que des futilités en ce moment, avec quelques lignes bien lourdes cachées au milieu du vent.
Prendre la grosse tête, non. Ecrire trois fois plus, non. M'écorcher en me forçant à regarder le passé pour vous pondre du "très fort", non.

Tout ce que je voudrais, c'est aller encore m'assoir là bas.
Face à l'Est, regarder la nuit jeter ses dernières minutes sur les chemins du temps...

Comments

[Jipes]

Tu as déjà tout de la "Sérial Posteuse" Laouen franchement j'ai bien du mal a suivre tout tes écrits ! T'inquiètes pas prends le temps ;o)

[DOURVAC'H]

Laouenanig, ne te décourage pas !

... pour moi, je viens de produire quelque chose que je crois beau : comme tes deux fameux reportages sur les forêts enchantées...

A bientôt ?

(amitié crétrice en toute breizhitude & bises...)

[laouen]

çà doit être une grive musicienne: elle lance des trilles, 2 ou 3 les mêmes, change de note, en relance 3...
c'est la première à vraiment tuer le silence de la nuit.
Quoi que, la nuit n'est pas silence si on sait écouter.

[BiWi]

Chaque matin, avant que le jour ne vienne pointer son nez, j'aime me lever tôt pour écouter l'aube qui vient... je tends l'oreille pour entendre cet oiseau solitaire dont le cri "perce les ténèbres de la nuit". Il chante, mais ce n'est pas une mélodie. Ce sont comme des flèches, des trilles magnifiques qui appellent la vie et le jour. Il les lances, les unes après les autres dans le silence de la ville encore endormie.
Personne ne lui répond, si ce n'est que le jour ainsi appelé, qui se réveille, se prépare.