Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
face au vent-avel a benn
2 mars 2007

décohérence... 30 fevrier, des (co) errances...

Bonjour les requêtes Google que va m'amener ce post...

Hier soir, j'ai souris en lisant les dernières phrases du texte de Leu Warou, ici.
Et aujourd'hui, pour suivre sa demande, vendredi 30 Fevrier, je me conjugue à tous les temps...
(si vous n'avez pas lu son texte vous ne comprendrez pas)
Oui, nous sommes le 30 Fevrier.
Pourquoi amputer Fevrier de son 29, et de son 30? Et pourquoi pas amputer Mars de son premier et de son 2 hein, je vous le demande...

Je hais les 2 Mars de toute façon, oui je les hais désormais.
Et je hais ces saloperies de larmes qui dégoulinent sur mes joues, me prouvant que rien n'est fini, car rien ne pourra jamais finir, que je suis heureuse parfois, d'un bonheur bati sur le désespoir du non-être, que les failles des pierres ne se referment pas, que les arbres morts ne revivent jamais...
Que ces fondations là, sont solides, comme l'est l'évidence, l'absolu. Qu'il faut être à travers soi, et non à travers les autres, mais...

Que je suis là, les pieds bien par terre, la tête dans le vent, avec mes rêves de marche, avec cette sérénité qui ne nait que quand on n'attend plus rien.
Parce que... il n'y a  plus rien à attendre.
Parce qu'on ne peut pas être et avoir été.
Alors je suis... Car je ne suis plus ce que j'étais. Enfin si... Enfin si tout au fond, mais ce qui a été ne sera plus.

Etre... Je me conjugue à l'infinitif.

Je relis ces quelques lignes et souris devant leur semblant d'incohérence.
Leu Warou nous a dit: demain, 2 Mars, soyez quantiques.
Je vois d'ici les points d'interrogations qui vous auréolent. "quantique", c'est quoi ce truc? un cantique avec une fôte, Kant qui tiquerait, une saleté de bestiole suceuse de sang accroché aux oreilles de vos chiens et chats?
"quantique", c'est... Je crois bien que je suis incapable de vous l'expliquer.

Tapez le sur Google, et vous serez emportés dans un tourbillon réservé aux Bac+12 en maths/physique.
Physique quantique, mécanique quantique, calcul quantique. De quoi s'abonner à "SOS doliprane".

Je me plonge dans la page Wiki sur le calcul quantique, et je souris. C'est fou ce que je souris, entre les larmes...
Le calcul quantique, si un jour il est au point, révolutionnera l'ordinateur. Un autre mode de pensée... De la à dériver vers la philosophie quantique...
Mais, il existe tant de trous noirs, d'incohérences...
Dans cet article:(attention, doliprane obligatoire): on nous explique que: Les superpositions d'états de la mécanique quantique extrapolées à l'échelle macroscopique conduisent à des absurdités telles que le célèbre " chat de Schrödinger ", à la fois mort et vivant.

Vous ne pigez rien? c'est très compliqué! une histoire d'aiguille expliquée ici. Les scientifiques farceurs ont remplacé l'aiguille par un chat, au hasard, et il s'avère que donc, le chat peut être à la fois mort ET vivant.
Non, je ne suis pas bonne à enfermer!!!

Bref,

Pour des systèmes microscopiques, la cohérence quantique dure donc autant que le système lui-même.
Pour des objets macroscopiques, en revanche, la durée de vie de la cohérence quantique est pratiquement nulle.

Vous ne comprenez toujours pas? Je vous comprends!!!

Sur un autre site,  ici, on vous explique, avec des mots très simples, la réalité de la corrélation quantique.
J'ai lu le texte, je me suis sentie me briser en millions de morceaux, en milliards de milliards de quark...

Prenons deux particules quelconques, par exemple des êtres humains électrons. Si on fait interagir ces deux particules (on les fait se cogner, par exemple, on les rapproche), elles peuvent se corréler plus ou moins.

Cela signifie que l'état de la particule A dépendra étroitement de l'état de l'humain la particule B. Et si vous perturbez la particule A, B sera instantanément perturbée, quelque soit la distance qui les séparait.

Si le changement qui intervient sur B est grand, c'est que les particules étaient très corrélées. S'il est faible, c'est que les particules étaient faiblement corrélées. C'est une propriété assez folle non ? Un peu comme si les particules étaient capables de télépathie...

ah bon? quand je serai grande je voudrais être un électron, un quark, je l'ai déjà dit, une particule quelconque, pour me corréler, et surtout que la corrélation soit vraie, vraie, vraie...

Il faut cependant savoir que, de la même manière que ce qu'on appelle les états superposés, les états corrélés sont très fragiles. très très très très... trop trop trop... Si vous prenez A et B, le contact de A avec un objet assez gros (une tierce personne qui ne pige rien du tout) (un gros paquet d'atomes) va forcément détruire la corrélation entre A et B. Ca perturbe bien évidemment B au passage, puisqu'on touche à A, mais ensuite, A et B feront comme s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. La corrélation sera détruite.

Silence... Pour B oui, mais pas pour A, ah çà non, pas pour A... A n'aura pas assez d'une vie pour s'en remettre...

Un exemple ? Comment sait-on qu'un électron a changé d'orbitale ? Quand il envoie un photon. Seulement, en fait, un électron n'est pas nécessairement sur une orbitale. Le photon qu'il envoie est corrélé avec l'électron qui a changé de forme. En détectant le photon, c'est là qu'on va projeter l'électron sur une orbitale : en fait, de mesurer les propriétés du photon agit directement sur l'électron et le fait se réfugier sur une orbitale.

Ainsi est la mécanique quantique : on est obligé de deviner les états dans lesquels peuvent se trouver les particules, parce que les mesures ne peuvent pas nous les montrer. Comment peut on mesurer une correlation  hein? Car lorsqu'on mesure, on détruit forcément ces états si particuliers, ne jamais mesurer, jamais, jamais... comme les formes quelconques d'un électron autour d'un noyau, ou encore les électrons libres "étalés" dans l'espaces ou les particules corrélées. L'interaction de particules dans ces états fragiles avec un paquet d'atome suffit à les détruire : c'est ce qu'on appelle la décohérence. si l'amitié est un état fragile... c'est que, non, j'arrête...

Pour des objets macroscopiques, en revanche, la durée de vie de la cohérence quantique est pratiquement nulle....

Quasiment nulle...
Saloperie de vie macroscopique...
Quasiment nulle...
Pourquoi la particule A est elle encore si perturbée...

Mes mots vous paraissent incohérents?
L'incohérence, c'est le contraire de la cohérence.
Pour  moi, le mot "décohérence", hormis sa signification vraie expliquée plus haut signifie un état de transition:  un lent passage, de la cohérence, à l'incohérence.
Je ne suis pas incohérente, tout est clair.
Trop parfois...

 

Publicité
Commentaires
L
le chou romanesco est le plus bel exemple de fractales accessible. je pense qu'une feuille de fougère, aux multiples dentelures dentelées (etc) n'est pal non plus.<br /> essaie de lacher un mot plus terrible encore, çà promet des prises de têtes amusantes
M
C'est beau ! Et je fais plus modeste, voire simpliste : beau comme un brocoli, bel exemple pour mettre les fractales à la portée de la ménagère de + ou - du 1/2 siècle , divisée par deux ou même plus ... c'est kekchose ici hein ! On lâche un mot , et le lendemain ... tu as dit "fractales" et bien dès l'aube, paf! tout ce que vous voulez savoir sur les fractales. Ah c'est beau.
L
Mery: les fractales? bizarre, mais çà m'a l'air moins compliqué comme sujet!<br /> justement, hier, j'ai regardé plein de jolies photos appelées "fractales"...<br /> et en cherchant sur google je trouve ceci:<br /> <br /> Benoît Mandelbrot dans son livre Les objets fractals propose plusieurs définitions de cette notion de dimension fractale, qui ("en général", dit-il) aboutissent au même résultat. Le raisonnement le plus simple pour un non-mathématicien consiste à partir d'un problème apparemment simple: quelle est la longueur d'une ligne fractale ? Par exemple, très concrètement, quelle est la longueur des côtes de Bretagne ?<br /> <br /> ah!!!!! mais c'est du concret çà!!!<br /> <br /> Le résultat surprenant est que ça dépend avec quelle règle on fait la mesure: plus elle est petite, plus la longueur trouvée est grande. loupe En fait, il faut d'abord réfléchir à la façon dont on opère. Dans le cas des courbes de la géométrie classique, quand on observe à la loupe, plus on agrandit, plus la courbe a l'air de s'aplatir localement et mieux on peut la suivre en lui appliquant une petite règle. Par contre, dans le cas d'une courbe fractale, la courbe agrandie est toujours aussi échancrée et la règle s'applique toujours mal, quel que soit l'agrandissement, et quelle que soit la taille de la règle. On est bien forcé d'accepter ce fait. On continue en disant qu'on a construit ainsi une approximation polygonale de la courbe , et on se contente de mesurer la longueur de ce contour polygonal.<br /> <br /> Ne pensez pas que cette "approximation" polygonale soit catastrophique. Imaginez que la petite figure ci-contre soit prolongée sur un mètre et reculez de dix à vingt mètres: il y a fort à parier que vous ne saurez pas distinguer la fractale en noir (dont les détails seront estompés par la distance) du contour polygonal en bleu. De même, quand on "trace" une fractale à l'écran ou à l'imprimante, ce qu'on trace en réalité est plutôt une approximation polygonale dont le côté correspond à la distance entre deux pixels. <br /> <br /> Une fois construite une première approximation polygonale et que sa longueur est notée, on divise la règle par 2 et on recommence. Dans le cas des courbes classiques, le résultat se stabilise très vite, et on obtient ainsi la "longueur" de la courbe. Par contre, dans le cas des courbes fractales, cette longueur polygonale augmente vers l'infini, plus précisément comme L / L**D (L à la puissance D en dénominateur , où L est le côté du polygone et D un nombre caractéristique de la courbe fractale, compris entre 1 et 2 pour les fractales sans point double (c.à.d. qui ne se recoupent pas). Pour ceux qui sont vraiment allergiques aux formules, disons que D caractérise la croissance vers l'infini de la longueur mesurée ; plus D est grand, plus la croissance est rapide.<br /> <br /> etc!!!<br /> franchement, c'est passionnant! je vais retourner étudier çà un jour, les courbes de Von Koch me fon t rêver..
L
au fait, Leu Warou: quand j'ai tapé "quantique" sur google (fais le test), j'ai eu ceci dans la colonne de droite, celle des liens commerciaux:<br /> <br /> Quantique:<br /> Comparez chez des centaines<br /> de sites marchands et achetez !<br /> fr.shopping.com<br /> <br /> Moi je vous dis... on peut même acheter du quantique sur le net!! çà casse l'image..<br /> peut on acheter aussi le cerveau qui permet la compréhension de la théorie du chat?<br /> depuis, j'ai essayé avec "drogue", çà ne marche pas. ce n'est théoriquement pas en vente sur le net, contrairement au quantique;<br /> bizarre...j'étais persuadée du contraire! <br /> <br /> après recherche: tape cerveau et tu as:<br /> Vente de reproduction anatomique<br /> du cerveau humain à prix discount!<br /> www.girodmedical.com<br /> <br /> dommage...<br /> :-)))
L
Nicolas: les théories quantiques ne peuvent s'appliquer qu'à l'infiniment petit, d'où le :<br /> "Pour des systèmes microscopiques, la cohérence quantique dure donc autant que le système lui-même.<br /> Pour des objets macroscopiques, en revanche, la durée de vie de la cohérence quantique est pratiquement nulle."<br /> <br /> mais dans la démonstration en langage "compréhensible" tapée plus bas, si on remplace les noms des particules A et B par des prénoms humains, je vous jure que l'on arrive à l'histoire de quelqu'un que j'ai bien connu..à quelques détails près.<br /> bon, j'enlève l'étiquette A qui pend encore à mon col...
Publicité
Derniers commentaires
Publicité