décohérence... 30 fevrier, des (co) errances...
Bonjour les requêtes Google que va m'amener ce post...
Hier soir, j'ai souris en lisant les dernières phrases du texte de Leu Warou, ici.
Et aujourd'hui, pour suivre sa demande, vendredi 30 Fevrier, je me conjugue à tous les temps...
(si vous n'avez pas lu son texte vous ne comprendrez pas)
Oui, nous sommes le 30 Fevrier.
Pourquoi amputer Fevrier de son 29, et de son 30? Et pourquoi pas amputer Mars de son premier et de son 2 hein, je vous le demande...
Je hais les 2 Mars de toute façon, oui je les hais désormais.
Et je hais ces saloperies de larmes qui dégoulinent sur mes joues, me prouvant que rien n'est fini, car rien ne pourra jamais finir, que je suis heureuse parfois, d'un bonheur bati sur le désespoir du non-être, que les failles des pierres ne se referment pas, que les arbres morts ne revivent jamais...
Que ces fondations là, sont solides, comme l'est l'évidence, l'absolu. Qu'il faut être à travers soi, et non à travers les autres, mais...
Que je suis là, les pieds bien par terre, la tête dans le vent, avec mes rêves de marche, avec cette sérénité qui ne nait que quand on n'attend plus rien.
Parce que... il n'y a plus rien à attendre.
Parce qu'on ne peut pas être et avoir été.
Alors je suis... Car je ne suis plus ce que j'étais. Enfin si... Enfin si tout au fond, mais ce qui a été ne sera plus.
Etre... Je me conjugue à l'infinitif.
Je relis ces quelques lignes et souris devant leur semblant d'incohérence.
Leu Warou nous a dit: demain, 2 Mars, soyez quantiques.
Je vois d'ici les points d'interrogations qui vous auréolent. "quantique", c'est quoi ce truc? un cantique avec une fôte, Kant qui tiquerait, une saleté de bestiole suceuse de sang accroché aux oreilles de vos chiens et chats?
"quantique", c'est... Je crois bien que je suis incapable de vous l'expliquer.
Tapez le sur Google, et vous serez emportés dans un tourbillon réservé aux Bac+12 en maths/physique.
Physique quantique, mécanique quantique, calcul quantique. De quoi s'abonner à "SOS doliprane".
Je me plonge dans la page Wiki sur le calcul quantique, et je souris. C'est fou ce que je souris, entre les larmes...
Le calcul quantique, si un jour il est au point, révolutionnera l'ordinateur. Un autre mode de pensée... De la à dériver vers la philosophie quantique...
Mais, il existe tant de trous noirs, d'incohérences...
Dans cet article:(attention, doliprane obligatoire): on nous explique que: Les superpositions d'états de la mécanique quantique
extrapolées à l'échelle macroscopique conduisent à
des absurdités telles que le célèbre " chat de
Schrödinger ", à la fois mort et vivant.
Vous ne pigez rien? c'est très compliqué! une histoire d'aiguille expliquée ici. Les scientifiques farceurs ont remplacé l'aiguille par un chat, au hasard, et il s'avère que donc, le chat peut être à la fois mort ET vivant.
Non, je ne suis pas bonne à enfermer!!!
Bref,
Pour des systèmes microscopiques, la cohérence
quantique dure donc autant que le système lui-même.
Pour des objets macroscopiques, en revanche, la durée
de vie de la cohérence quantique est pratiquement nulle.
Vous ne comprenez toujours pas? Je vous comprends!!!
Sur un autre site, ici, on vous explique, avec des mots très simples, la réalité de la corrélation quantique.
J'ai lu le texte, je me suis sentie me briser en millions de morceaux, en milliards de milliards de quark...
Prenons deux particules quelconques, par exemple des êtres humains électrons.
Si on fait interagir ces deux particules (on les fait se cogner, par exemple,
on les rapproche), elles peuvent se corréler plus ou moins.
Cela signifie que l'état de la particule A dépendra étroitement
de l'état de l'humain la particule B. Et si vous perturbez la particule
A, B sera instantanément perturbée, quelque soit la distance
qui les séparait.
Si le changement qui intervient sur B est grand, c'est que les particules étaient très corrélées. S'il est faible, c'est que les particules étaient faiblement corrélées. C'est une propriété assez folle non ? Un peu comme si les particules étaient capables de télépathie...
ah bon? quand je serai grande je voudrais être un électron, un quark, je l'ai déjà dit, une particule quelconque, pour me corréler, et surtout que la corrélation soit vraie, vraie, vraie...
Il faut cependant savoir que, de la même manière que ce
qu'on appelle les états superposés, les états corrélés
sont très fragiles. très très très très... trop trop trop... Si vous prenez A et B, le contact
de A avec un objet assez gros (une tierce personne qui ne pige rien du tout) (un gros paquet d'atomes)
va forcément détruire la corrélation entre A et B.
Ca perturbe bien évidemment B au passage, puisqu'on touche
à A, mais ensuite, A et B feront comme s'ils ne s'étaient
jamais rencontrés. La corrélation sera détruite.
Silence... Pour B oui, mais pas pour A, ah çà non, pas pour A... A n'aura pas assez d'une vie pour s'en remettre...
Un exemple ? Comment sait-on qu'un électron a changé d'orbitale ? Quand il envoie un photon. Seulement, en fait, un électron n'est pas nécessairement sur une orbitale. Le photon qu'il envoie est corrélé avec l'électron qui a changé de forme. En détectant le photon, c'est là qu'on va projeter l'électron sur une orbitale : en fait, de mesurer les propriétés du photon agit directement sur l'électron et le fait se réfugier sur une orbitale.
Ainsi est la mécanique quantique : on est obligé de deviner
les états dans lesquels peuvent se trouver les particules,
parce que les mesures ne peuvent pas nous les montrer.
Comment peut on mesurer une correlation hein? Car lorsqu'on mesure, on détruit forcément ces états si
particuliers, ne jamais mesurer, jamais, jamais... comme les formes quelconques d'un électron
autour d'un noyau, ou encore les électrons libres "étalés" dans
l'espaces ou les particules corrélées. L'interaction
de particules dans ces états fragiles avec un paquet
d'atome suffit à les détruire : c'est ce qu'on appelle la décohérence. si l'amitié est un état fragile... c'est que, non, j'arrête...
Pour des objets macroscopiques, en revanche, la durée
de vie de la cohérence quantique est pratiquement nulle....
Quasiment nulle...
Saloperie de vie macroscopique...
Quasiment nulle...
Pourquoi la particule A est elle encore si perturbée...
Mes mots vous paraissent incohérents?
L'incohérence, c'est le contraire de la cohérence.
Pour moi, le mot "décohérence", hormis sa signification vraie expliquée plus haut signifie un état de transition: un lent passage, de la cohérence, à l'incohérence.
Je ne suis pas incohérente, tout est clair.
Trop parfois...