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face au vent-avel a benn
27 novembre 2006

rien à comprendre...

Vous ne devez plus rien comprendre.
La semaine dernière je vous bombardais de messages plein de bonheur.
Je me disais amoureuse de ce coin de rien, ou de tout, tout est question de vision.
J'étais heureuse, et çà se voyait.

Depuis, pas mal de trucs me sont tombés sur le coin de la tête, sur les épaules, et finalement, sur le corps et l'âme en totalité.
Je suis toujours amoureuse de ce coin...
Et totalement désespérée.
"Carpe Diem" n'est plus d'actualité, l'heure est grave, et profiter de la douceur du temps serait un suicide.
Je ne vois pas de solution à ce qui s'annonce...Et j'en cherche  pourtant, je ne fais que çà.

Alors quand le baromètre tombe si bas que l'aiguille en reste coincée, les fantômes plus ou moins bien rangés ressurgissent.
Et l'on se rend compte que RIEN ne change.
Ce qui faisait mal à en hurler en un silence assourdissant fait toujours aussi mal.
La résignation a lentement remplacé l'incompréhension.
L'heure n'est pas au rangement... Je les laisse me hanter, il serait vain de lutter.

Les vieux fantômes, ceux qui prennent toute la place, ricanent, et dévorent ce qui peut encore l'être.
Il est vain d'espérer pouvoir les enfermer un jour. Ni en remplir les contours , leur redonner forme et vie.
Autres choses à faire.
Se bruler sur l'autel d'un avenir naissant déjà englouti avant même d'avoir été construit.

Les vieux fantômes faisaient la pluie et le beau temps, l'ombre, la lumière, les sourires et les larmes.
Face au  néant actuel, ils sont eux aussi impuissants. Et responsables de rien.
Même ce Tout n'est plus rien...
Je les aime, dans toute la désespérance de ce sentiment.

La cinquième saison est un noir dense, entrecoupé d'éclairs.
Je n'ai pas peur des éclairs.
Ni du noir.
Je n'ai peur que du regard silencieux de mes gosses... De leur résignation, leur peur qu'il taisent de moins en moins.

Don Quichotte se battait contre des moulins à vents.
Il n'y a plus de vent.
Ni de moulins.
Je n'ai plus rien, ni personne contre qui me battre.
Même pas moi même.
De moi je n'ai plus peur.
Mais je suis lasse...
Je ne veux plus me battre!
Je voudrais m'endormir en pleurant dans les bras d'une mère ou d'un père... Bébé, gros chagrin, un calin, et demain, au reveil, voir le soleil entrer par les fentes des volets.
Et sourire, sourire encore...

Les éclairs de douceur n'effacent pas le noir.
La vie se fait trop lourde. Tête haute je sens mon dos encaisser... Ma main glisse, je ne veux pas lacher.

7293796




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Commentaires
M
et kes que tu fais de l'anticyclone des acores????<br /> ...........<br /> quand il se pointera<br /> sang chaud pensa<br /> s'agrippera aux autres ailes<br /> elle<br /> elfe<br /> et fantommes<br /> stone le monde est stone<br /> et roule qui mousse <br /> amasse et passe<br /> file le verre<br /> garde le vertige<br /> parole et parole....<br /> pas de bol<br /> j'retourne à l'ecole<br /> :)))
T
J'ai le droit, hein, de dire, d'écrire que j'aime vos textes, çà n'a rien à voir avec vous .
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