Indiana Orange à la recherche du sana perdu (7/?)
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Savez vous pourquoi j'ai toujours une boite de Tic Toc sur moi?
C'est parce que je pue de la gueule!!!!
L'auteur de la note vous prie de l'excuser pour le contenu des publicités. Elle regrette la tournure vulgaire qui ose salir ses notes si poètiques, mais ne saurait en aucun cas être tenue responsable du dit contenu.
Elle encaisse simplement le chèque, et ferme les yeux.
Abordons maintenant le chapitre purement architectureux et aventural de l'expédition.
Nous allons, si vous le voulez bien, découper la découverte du sanatorium en plusieurs morceaux, un par étage.
Et si vous ne le voulez pas, faites comme si.
Non mais! Je vais pas me faire emmerder par mes lecteurs...
Le premier étage:
Ben oui! Le rez de chaussée est un lieu qui n'inspirait pas Indiana Orange, c'est par là qu'elle a terminé sa visite.
Quand elle eut escaladé les quelques marches enroncées de l'escalier extérieur, elle débarqua au premier étage.
Premier étage: lingerie, tenues de soirée, parfumerie...
Nan, on est pas au BHV... (et toc les RG).
Premier étage: salle à manger, pièces vides, terrasse magnifique...
Et là, Indiana Orange craque...
Elle se voit vivre ici. Un canapé sur la terrasse, des coussins partout...
Pour se protéger des rayons du terrible soleil breton, elle accrocherai des rideaux flottant au vent, en coton naturel...
L'été, elle ferait la cuisine dehors, et l'air s'emplirait d'odeurs d'épices...
Elle tourne la tête vers la droite, et pénètre dans la première pièce, celle du graffiti 666...
çà se gate:
Le sol est jonché de débris de murs, de poutres calcinées. En levant la tête, elle voit le ciel et frissonne. L'escalier qui grimpe au second est encombré de ruines, et ce n'est qu'un début...
Vous tremblez hein?
Sur la gauche, un couloir sombre à contre jour file vers le bout du sana
La photo est floue, mais elle tremblait si fort! (et son APN est une crotte...)
Elle s'engagea dans le couloir, tatant le sol de ses batons de marche.
Vous souriez? Mais c'est qu'il faut y être allé pour savoir! A droite du couloir, une enfilade de pièces au toit éffondré, ouvertes sur le ciel, et au sol défoncé qui laisse entrevoir la noirceur de rez de chaussée.
On fait moins les fiers hein?
Ici, tout risque de s'éffondrer sous son poids! Heureusement, elle s'est privée de chocolat pendant 48h pour perdre les kilos superflus.
Elle décide de traverser le couloir d'un trait, et rejoint la terrasse
Là, vous découvrez l'autre côté de la perspective de toute à l'heure.
Lumière hallucinante, lierre qui grimpe partout, un coin magique...
En face, vous distinguez les pièces sans toit (ni loi)
Explorons ensemble le couloir et toutes les pièces
Contre jour
Euh? Indiana n'écoutait que son courage, mais il était curieusement muet!
Se prendre le reste de charpente calcinée sur la tête aurait nuit aux reflets auburn de sa couleur...
Vraiment toutes les pièces?
Et puis quoi encore? Elle n'était pas payée par le conseil régional pour vous faire visiter les lieux non?
Et c'est dans le fond du sana qu'elle découvrir les plus belles pièces du batiment
Côté nord, vue sur la fôret
Côté "côté". Elle avait oublié sa boussole, et sa tête lui tournait un peu!
La pièce "bleue". Une merveille. Admirez la fenêtre, qui a conservé ses battants du haut
Les fenêtres sont des oeuvres d'art:
Encadrement en bois sclupté, rebord en bois très large, formes douces.
Si il fallait refaire de telles merveilles de nos jours... Indiana devrait casser sa tirelire, avant de casser une banque pour la re-remplir.
Côté nord, c'est plus sombre
Les gouttières de zinc pendant lamentablement, tout près des graffitis rappelant l'existence du fantôme...
Brrr...
Vite, la lumière!
Indiana traversa le couloir
Et déboucha le filtre de sa machine à laver dans la salle à manger
On y mangerait! Mais pas par terre, c'est un peu sale
Levons la tête ( le plafond est très haut) pour admirer les détails
Et les décors ne sont pas de Roger Hart (et toc les RG)!
Indiana a touché, c'est pas du toc!
Et elle se met à rêver: racheter cette pièce, et la terrasse du premier...
Ici, c'est en bon état... Un bache sur le toit et hop!
Oui bon, il faudrait qu'elle soit gigantesque la bache... Briseurs de rêves!
Oui bon... J'ai exagéré en écrivant "bon état"
Le monte plat qui relie la salle à la cuisine.
Il pourrait servir au choix
1) de bibliothèque ascensionnelle
2) de placard pour son futur Mac sublime
ne pas confondre: un Mac sublime et un Pac beau
3) de cachette pour ses réserves de chocolat
Dans les autres pièces du premier, le lierre donnait aux murs cette couleur très fantomatique...
Mais parfois, la trace d'une peinture ancienne légèrement déjantée s'étalait encore telle une vague en mouvement
Les portes fenêtres qui donnaient sur la terrasse n'avaient plus vitres, mais elles avaient conservé leurs fermetures à peine rouillées
Quelle exagération cette Indiana! Il en restait des vitres:
Et dans le coin Ouest, les décorations de Noël étaient déjà prêtes
Au fenêtres pendaient, les guirlandes de l'hier...
(ricanement de satisfaction de l'auteur.. quel humour! quel talent! quelle poésie!)
Il était temps, maintenant, de découvrir le deuxième étage...
Accrochez vous: c'est vertigineux, dangereux, totalement irresponsable, mais si excitant!
Je vous laisse déjeuner?
Je suis sympa hein?