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face au vent-avel a benn
8 novembre 2005

30 - 8.5 - 56

         J'aurais pu appeler ce message
" je me suis ratée"
ou bien
" retour en enfer"

mais j'aime bien cette série de chiffres.
30, c'est le nombre d'heures que j'ai "dormi"
8.5  et  56 ce sont respectivement ma tension et mon poul ce matin

Arreter quoi?
Ben moi.
Et le blog, par suite logique.

Mais je n'en ai pas assez avalé, de ces cachets qui m'assomment quand je n'ai pas dormi plus de 10h en une semaine...

Ras le bol des sous entendus, des je parle à demi mots
Je parle.
Pour le temps qu'il me reste
Car je suis en sursis, plus personne ne pourra rien pour moi maintenant.

Pourquoi?
Longue histoire...
Une suite de mensonges, de trahisons, une goutte qui fait tout déborder.

Mes valeurs, celles en lesquelles je croyais
Confiance, sincérité, vérité, amitié, par exemple.
Vous allez me dire: et tes enfants?
Oui, et mes enfants...

Mais parfois, on franchit la porte de l'insupportable.
J'ai toujours supporté tout ce qu'on me disait en face.
Et hier, j'ai eu la preuve que j'attendais.
Je ne suis qu'une pauvre conne, à qui l'on parlait quand çà allait bien, et que l'on fuit depuis.
Que l'on insulte, méprise, laisse crever depuis.

Ne me parlez plus jamais d'amitié, je ne connais plus la signification de ce mot.
Les amis sont là pour vous entourer, quand çà va bien, quand çà va mal
Mais il faut croire qu'avec moi, ils étaient là pour m'enfoncer.
Réaction idiote?
Certainement. Personne ne mérite qu'on pète un plomb, pour quelques lignes de haine pure tapées derrière mon dos et que mon entourage s'est fait un plaisir de me mettre sous le nez, sachant très bien quelle serait ma réaction.
Mais les valeurs hein...
Vous ne pouvez pas comprendre, expliqué de manière aussi sommaire, c'est incompréhensible.

Je pourrais moi aussi facilement faire mal, très mal.
Me venger, faire payer cher le mal que l'on m'a fait.
Mais moi, je n'ai qu'une parole, alors je me tais.
Je n'arrive même pas à ressentir de la haine.
La nausée m'a envahie, et d'être là encore aujourd'hui m'est intolérable.

Dimanche soir, je suis sortie, me balader dans la nuit, dans la forêt.
Là, j'ai avalé quelques cachets, et suis restée tranquille, le temps qu'ils commencent à agir.
Je ne me souviens pas de la suite
Je suis rentrée chez moi, histoire de montrer jusqu'où la méchanceté peut mener.
Les pompiers sont arrivés, et c'est le flou
Je me souviens de voix, de questions auxquelles je répondais dans mon sommeil.
Le reste...
On me reveillait, on me laissait me rendormir.

Et me voilà de retour chez moi.
Maintenant, j'ai testé le produit.
Quand je recommencerai, je ne me raterai pas.

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Commentaires
L
Littlesun:<br /> toi et les autres, vous n'etes que des noms sur un écran<br /> mais sans le savoir vous m'aidez beaucoup<br /> je te remercie
L
je ne suis rien qu'un nom sur le net pour toi... mais si tu veux une écoute , je suis là , tu peux m'écrire par mail, je te répondrai...<br /> une main tendue pour toi....<br /> bises
W
avec nous, va ! :-*
B
Là, j'ai pas grand chose à dire, les mots sont vains, dans ces cas là.<br /> Mais une chose dont je suis sûr, c'est que ça vaut jamais le coup d'arrêter.<br /> Bisous la belle.
M
ne jamais faire confiance / ne compter sur personne / ne jamais croire ce qu'on dit / ne croire qu'en soi ...<br /> <br /> j'ai mis plus de 9 ans à me mettre ça dans la tête.<br /> <br /> il y en a toujours pour s'en offusquer, sous prétexte d'amitié ou de nécessité ; mais c'est le seul chemin qui permet d'avancer en restant un minimum à couvert.<br /> <br /> ce que je t'ai écrit l'autre fois reste toujours valable.<br /> <br /> :-*
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