me revoilà

Que c'est bon d'écrire en vert,de changer de police,si je m'écoutais je ferais de ce message un arc en ciel de couleurs!

Tout d'abord,je voudrais m'excuser auprès des personnes que je visite tous les jours.En ce moment je lis mais je réponds peu.
Mes pensées sont si noires que je ne voudrais pas polluer vos blogs par des commentaires trop tristes.Vous n'avez pas à subir mon desespoir.

  Vous continuez à me lire,même si depuis samedi je n'ai tapé que quelques lignes.mon blog ayant lui aussi décidé qu'il était en depression,il se sabote lui même!
Enfin..j'ai provisoirement réglé ce problème en venant poster sous Explorer,mais en conservant Firefox pour tout le reste.

  Je voudrais répondre plus longuement à certains commentaires:

  Mon état actuel n'a rien à voir avec une vraie depression,celle qui se soigne par des médicaments et dont les causes sont plus ou moins inconnues.
L'ingestion de médicaments est necessaires dans certains cas,mais il faudrait que la personne depressive consulte en meme temps un pro afin de rechercher les causes de son mal et tenter de les regler.

  Dans mon cas,je connais parfaitement bien les causes de mon mal être. Et aucun médicament n'en viendra à bout.
Ce serait si simple de tout vous expliquer,en 3 lignes vous auriez compris. Mais quand je dis "je ne peux pas",ce n'est  pas que je n'en suis pas capable,c'est que je n'en ai pas le droit.

  Je ne dis pas que ma situation n'a pas d'issue,mais en ce moment je n'en vois pas. Où du moins,les issues possibles sont une autre montagne de problèmes...

  Il va me falloir du temps et du courage pour m'en sortir. Je n'ai pas perdu l'espoir d'y arriver,je suis patiente.Simplement,mon potentiel survie a des limites,je ne peux pas encaisser inlassablement sans dépérir,et parfois je suis au bout du rouleau.

  Il suffirait de peu pour me donner un peu de force,mais "peu" c'est déjà beaucoup.

  Je suis l'oiseau blessé,pour copier une phrase lue sur le blog de Calou. Nous sommes nombreux à être des oiseaux... Mais j'ai bien peur d'être seule. Ma seule soupape de sécurité c'est ce blog.Je n'ai pas d'amis proches,et mes amis du net sont loins,très loin,et je refuse de les ennuyer avec mes problèmes.

  Alors l'oiseau tente de sourire. Il s'accroche à quoi? A pas grand chose,des idées,des rêves,des souvenirs fugaces,des phrases lues ici et là,des mots,des visions ephémères.

  L'oiseau vit au paradis. En regardant mes photos vous ne voyez que le papier d'emballage,l'interieur est plus sombre,beaucoup plus sombre.

Comments

[Facettes]

oui je suis dac avec toi
la depression c'est quand on ne sait pas ce qu'il ne va pas

là dans ton état actuel c'est plutôt une déprime qui je l'espère sera passagère

perso j'essaye de ne pas y penser même si parfois je plonge dedans quelques jours je me dis qu'il faut voir et croire en un demain meilleur qu'hier

ben ouaih m'enfin ...

ça fait chier d'être comme ça quand même , je crois que nous sommes dac la dessus !

moi non plus pas d'amis et que le blog pour ouvrir une petite fenêtre vers un ailleur

trop de déménagements à une époque et les amis qui sont loin t'oublient assez rapidement

c'est toujours ça de pris cette petite fenêtre

mais je reste assez méfiante , parfois je crois à des amitiés possible et je me trompe c'est arrivé plusieurs fois

pas façile d'entretenir non plus des relations sur des notes

par e-mail ça va un temps et puis ...on en reçoit moins et de moins en moins

je crois qu'il faut voir ça (les blogs)
comme un passe temps sans en attendre rien

qui sait on pourrait un jour être agréablement surpris

qui vivra verra

allez hop courage

[laouenanig]

serieux,tu n'écriras plus?
c'est dommage!
j'avoue que je n'ai pas parfaitement compris ton commentaire
toi aussi tu es "tout noir à l'intérieur"?
pourtant,çà avait l'air d'aller?
j'aime pas voir mes lecteurs moroses

[endorfinn]

Je reviens errer sur d'autres blogs, j'abandonne le mien qui deviendra musée. Je viens d'y laisser le dernier message.
Bienvenue au club des jolis emballages noirs à l'intérieur. En prime, le mien est vide. Hop ! plus rien.